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jeudi 19 juin 2025

Protégeons notre planète

Les services météorologiques nous annoncent de fortes chaleurs jusqu’à la fin de la semaine. Nous la subissons déjà depuis quelques jours. Si la nature est toujours la plus forte, l’homme a cependant la capacité d’en corriger les effets lorsqu’ils menacent l’avenir de l’humanité. C’est là que le bât blesse car manifestement les responsables politiques, à travers le monde, ne semblent pas disposés à mettre en œuvre, dans leurs pays respectifs, des mesures susceptibles de corriger les dérèglements climatiques. 

Si la France a pu être à l’avant-garde en organisant, à l’initiative de François HOLLANDE, alors Président de la République, la conférence internationale sur le climat qui a abouti aux accords de Paris en décembre 2015, depuis 2017 le Chef de l’Etat n’a pas su insuffler une politique énergique de protection de notre environnement. Plus grave, sa majorité vient d’adopter une loi, dite de simplification, dont l’une des dispositions supprime les « zones à faibles émissions » (ZFE). Ce dispositif prévoyait de restreindre la circulation de certains véhicules afin de réduire la pollution de l’air. Il avait été initié dès 2016, là encore durant le quinquennat de François HOLLANDE, et avait été mis en œuvre à partir d’une loi en 2021. Malheureusement, quatre ans plus tard, la droite macronienne et l’extrême-droite ont mis fin à cette mesure.

On  observera  au  passage  qu’il  n’est  pas  nécessaire  de  se revendiquer  « écologiste »  pour  défendre  notre  environnement. Le  PS a  bien  intégré  cette   obligation  et,  dès   2010,  a  placé  la  notion  de « social-écologie » au centre de son projet. A travers cette appellation il faut y voir un lien évident entre la défense de la justice sociale et la réduction des inégalités avec la préservation et la conservation des ressources naturelles. Cela doit être l’un des combats des socialistes pour les temps à venir.

A la fin du XIXème siècle, le Socialisme est né de la condamnation des inégalités sociales et de l’exploitation de l’homme par l’homme. Aujourd’hui, ces objectifs demeurent d’actualité. Trop de nos concitoyens ont à souffrir d’un système économique qui fonctionne sans respecter la valeur de solidarité plus que jamais indispensable. A ces objectifs s’ajoute la nécessaire action politique de défense de notre planète.

On sait bien que ce n’est pas un pays seul, en l’occurrence la France, qui peut mettre fin aux circonstances qui entraînent le réchauffement climatique. Cela ne peut se résoudre qu’au plan mondial. On peut cependant donner l’exemple sur notre territoire et mener une action internationale pour convaincre de l’urgence de faire quelque chose. Les dirigeants actuels de notre pays ne semblent pas avoir choisi cette ligne. Les prochaines échéances électorales seront l’occasion, pour le PS, de proposer une politique dans ce domaine. Après le congrès de Nancy, il est temps de se mettre au travail.