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jeudi 22 février 2024

Que faire ?

A  la  fin  du  XVIème  siècle, il y a 450  ans, MONTAIGNE s’interrogeait : « Que sais-je ? ». Aujourd’hui, c’est d’abord à la question « que faire ? » qu’il faudrait répondre. 

Lorsqu’on ouvre les journaux du jour, lorsqu’on écoute la radio ou la télévision pour avoir des informations, force est de constater que ce qui est diffusé en ce moment n’encourage pas à l’optimisme. 

Au plan international, la guerre en Ukraine ou en Palestine constituent des raisons de craindre le pire. Jusqu’où iront POUTINE ou NETANYAHOU dans leur folie meurtrière ? Ne vont-ils pas être à l’origine d’une guerre impliquant d’autres pays ? On ne sait pas comment obtenir une réponse à ces questions. Alors, que faire ?

Pour rester dans le domaine international, la situation politique de plusieurs pays d’Afrique est également préoccupante. Des dictatures militaires s’installent. Des pouvoirs régulièrement élus remettent en question les règles démocratiques. Plus de 60 ans après la décolonisation de ces territoires, la Démocratie n’a pas encore remplacé complètement le système injuste et contraire aux libertés fondamentales imposé par les puissances colonisatrices.

Alors, là encore, que faire ?

Les conséquences du réchauffement climatique unanimement constaté pourraient passer au second plan et paraître de moindre importance en comparaison des menaces de guerre ou de dictature. Malheureusement, tout est lié et les responsables des conflits armés ou des remises en cause des libertés portent la même responsabilité, celle de faire peser sur le monde un climat de peur et d’incertitudes.

Une prise de conscience internationale doit donc être établie. Elle ne peut se faire que si dans chaque Etat s’installe d’abord la volonté d’enrayer les phénomènes dénoncés ici. Depuis plus d’un siècle avec la Société des Nations (SDN) créée en 1917 puis avec l’ONU depuis près de 80 ans, les responsables politiques du monde entier se sont employés à défendre la Paix. Ils n’ont pas toujours réussi mais cela ne signifie pas que l’Organisation des Nations Unies (ONU) n’a pas un rôle déterminant à jouer. Son Secrétaire Général, António GUTERRES, un socialiste portugais, s’y emploie. La France, membre fondateur et permanent du Conseil de Sécurité, devrait plus fortement afficher son soutien aux actions engagées.

Si la situation internationale est préoccupante, elle l’est tout autant en France à travers des situations qui contribuent à accroître la morosité et l’insatisfaction de nos concitoyens. Les nombreux mouvements de grève déclenchés dans différents secteurs d’activités, le coût de la vie en augmentation et le pouvoir d’achat en baisse importante ne sont que deux éléments parmi d’autres qui amènent les Français à douter, chaque jour davantage, de la capacité d’action des responsables politiques et surtout à souhaiter vivre dignement. La macronie pratique une gestion du pays à la petite semaine qui ne fait apparaître aucune perspective d’amélioration. 

Que faire donc sinon souhaiter que les formations politiques, de gauche comme de droite, cessent de ne penser qu’à l’élection présidentielle de 2027 et « mettent sur le métier » l’élaboration d’un projet politique pour la France et pour l’Europe. Il y aura débat et le suffrage universel permettra aux citoyens de dire ce qu’ils veulent.

On attend tout particulièrement de la Gauche et du Parti Socialiste qu’ils suscitent à nouveau l’envie de « changer la vie ».

Alors, on aura trouvé ce qu’il faut faire.