Réagissez !

lundi 8 juillet 2019

Stratégie macroniste


Ainsi, les macronistes viennent de révéler leur stratégie électorale pour les élections municipales de 2020. L’hebdomadaire « Le Point » du 4 juillet dernier nous révèle que « la chasse aux maires socialistes » est ouverte pour le parti du Président de la République.

Dans ce parti, on le sait, s’y trouvent des hommes et des femmes de droite. Messieurs LE MAIRE et DARMANIN en sont les exemples vivants. On peut comprendre leur opposition historique à la Gauche.

On y retrouve aussi des anciens socialistes séduits en 2017 par le discours de celui qui allait devenir Chef de l’Etat au prix d’une trahison et d’un reniement. Ces anciens socialistes ne sont sans doute pas les derniers à vouloir mettre en difficultés leur ancienne formation politique d’où ils tirent leur carrière antérieure. Les derniers convertis ne sont pas les moins prosélytes.

Si telle était la voie choisie en définitive par LREM, il conviendrait de rappeler que ce sigle, LREM, est synonyme de libéralisme et d’injustices sociales criantes.

Olivier FAURE, au nom du PS, l’a rappelé dès qu’il a eu connaissance de ces intentions.

Les élections municipales s’articulent toujours autour d’un projet pour la commune, de personnalités dont celle de la tête de liste et d’un bilan lorsque le candidat maire est sortant.

Les amis de Monsieur MACRON ont dans leurs rangs des personnalités qui parfois s’affrontent. On le voit à Paris et dans d’autres villes, dont Lille. Mais quel projet ont-ils pour nos communes, eux qui ne se réfèrent qu’à la parole du « guide suprême » ? Est-ce le Chef de l’Etat qui va définir les politiques municipales ?

Le délégué général de la République en Marche vient de dénoncer lui-même le fonctionnement trop vertical de son mouvement. Les anciens socialistes devenus macronistes devraient inculquer à leurs nouveaux amis des leçons de démocratie interne.

Force est de constater que le macronisme tolère difficilement le pluralisme et qu’il tend de plus en plus vers une forme de totalitarisme qui s’installe subrepticement. Il suffit de se référer aux critiques et même aux empêchements auxquels sont confrontés les journalistes, par exemple, pour s’interroger sur l’évolution du système politique au pouvoir aujourd’hui en France.