Dans
mon blog du 11 Juin dernier, j’ai dénoncé la politique de Monsieur MACRON en
matière de solidarité.
Ses
propos, supposés privés, relatifs au « pognon de dingue », justifient
un nouveau commentaire sur l’absence totale de considération à l’égard des plus
défavorisés de nos concitoyens.
Nous
avons affaire à un personnage séducteur, enjôleur, qui réussit à tromper une
partie de nos concitoyens pour qui le concept de justice sociale n’est pas un
gros mot.
En
y regardant de plus près, on se rend rapidement compte de l’absence de
sincérité du personnage.
Le
versement social unique, la réforme des retraites, la création d’un cinquième
risque face à la dépendance, la fin du reste à charge pour les lunettes, les
prothèses dentaires et auditives pourraient constituer de beaux objectifs s’ils
étaient accompagnés d’un calendrier précis, de la méthode qui sera employée et
surtout du financement envisagé.
Pour
l’instant, on en reste à des effets d’annonce assortis de propos désobligeants
pour celles et ceux qui ne peuvent vivre décemment que parce que notre système
de protection sociale existe.
Une
telle approche, aux relents populistes, ne peut que satisfaire celles et ceux
qui considèrent qu’il n’est pas normal que l’Etat et les collectivités locales
distribuent des ressources, même minimales, à ceux qui sont particulièrement
défavorisés.
Ils
sont pauvres, qu’ils se débrouillent. Cela s’appelle de l’égoïsme.
Qu’il
faille adapter les dispositifs existants, en tenant compte des évolutions de la
société, qu’il soit nécessaire de les moderniser et même de les réformer,
personne ne dira le contraire.
Considérer
cependant que c’est le travail et la responsabilisation qui permettront de
résoudre les problèmes posés, c’est faire peu de cas du contexte et de la
réalité économique.
Il
n’est pas possible de raisonner ainsi tant que nous ne disposerons pas du
nombre d’emplois suffisants pour que tous les demandeurs y trouvent leur
compte.
La
baisse des aides personnalisées au logement, la suppression de l’ISF pour les
plus riches, la hausse de la CSG pour les retraités les plus modestes, la
diminution drastique du pourcentage de logements accessibles aux personnes en
situation de handicap ne sont que quelques illustrations d’une politique qui
tourne le dos à la solidarité.
Egalité
et Fraternité constituent toujours deux principes fondamentaux de notre
République. Ne l’oublions pas.