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jeudi 29 mars 2018

Dépenses publiques


Derrière ces mots se trouverait la source de toutes les difficultés politiques et économiques du pays.

« Il faut diminuer les dépenses publiques » clament régulièrement les responsables de Droite, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition. Ce matin encore, sur France-Inter, le Ministre des Comptes Publics, Monsieur DARMANIN disait son intention dans ce domaine.

« L’Etat et les collectivités dépensent trop » nous rabâchent les chefs d’entreprises qui ne sont pas en reste sur ce sujet.

Les auteurs de ces déclarations péremptoires ne précisent cependant jamais dans quels domaines doivent intervenir les économies réclamées.

A droite, on a accrédité l’idée selon laquelle l’importance des « dépenses publiques » serait telle que la France risquait la déconfiture si des mesures drastiques de réductions, voire de suppressions de l’engagement de fonds publics dans notre vie collective n’étaient pas prises.

A force de l’entendre, nos concitoyens ont été de plus en plus nombreux à le croire.

Il est évident que la période de crise dont nous ne sommes pas sortis complétement oblige les responsables politiques locaux et nationaux à une rigueur scrupuleuse de gestion de l’argent public.

Une liste exhaustive de ces dépenses dites publiques : enseignement, santé, sécurité, justice, transports et circulation, défense, protection sociale souligne l’ampleur de la tâche quand il s’agit de faire des économies.

Dans tous ces domaines on peut dépenser moins : cela aura des conséquences sur la satisfaction de nos attentes, de nos besoins. Cela influencera forcément notre mode de vie.

Nous avons été habitués, au fil des décennies écoulées, à connaître un progrès social permanent. Le regard que l’on peut jeter sur cette période nous fait mesurer facilement tous les changements intervenus entre la vie de nos grands-parents et celle de nos petits-enfants. 

Ce progrès social a été rendu possible par les évolutions technologiques, elles-mêmes favorisées par les progrès économiques. Ces derniers redeviennent possibles puisque des signes probants de reprise de la croissance apparaissent.

Par ailleurs, le déficit budgétaire de la France est passé en dessous des 3 % du PIB comme l’exige l’Union Européenne pour les Etats membres. Cette situation heureuse n’est pas une génération spontanée. Ce n’est pas non plus la conséquence de la politique du Gouvernement MACRON-PHILIPPE. C’est bien parce que, durant le quinquennat précédent, François HOLLANDE a su engager les réformes nécessaires qu’on en arrive à cela.

Ce fut mal compris par les Français parce que mal expliqué. La sanction électorale a été inexorable. Les faits observés aujourd’hui montrent qu’elle aura été injuste.