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lundi 26 mars 2018

Terrorisme


Un acte terroriste n’est pas un fait divers banal. Dans tous les pays du monde, des individus pensent faire triompher leurs idées et leurs causes en assassinant d’autres individus.

Ce n’est malheureusement pas nouveau et l’Histoire est remplie du récit de ces actes barbares.

Lorsqu’ils interviennent en France, dans notre environnement quotidien (qui n’est pas allé récemment dans une grande surface commerciale ?), l’émotion, l’incompréhension, la compassion, la colère se mêlent dans l’esprit de chacun d’entre nous.

Que faire pour éviter cela ?

Qu’aurait dû faire le Gouvernement pour empêcher le drame de Trèbes et de Carcassonne ?

Les commentaires vont bon train et des « recettes » sont mises sur la table par des responsables (irresponsables !) politiques. Les LE PEN, WAUQUIEZ et autres thuriféraires de l’extrême-droite et de la Droite nous ressortent à l’envi les « y a qu’à » et les « faut qu’on ».

Manuel VALLS lui-même, pourtant homme de gauche à un moment de sa vie, préconise une mesure discriminatoire à l’encontre d’un courant d’une religion.

On aura même entendu, ou plutôt lu, un mélenchoniste tenir des propos inqualifiables après l’assassinat du Lieutenant-Colonel BELTRAME. Même s’il a été immédiatement désavoué et exclu, il n’empêche que le positionnement anarchiste de cette mouvance encourage à des expressions inacceptables. C’est une bonne chose que cet individu ait été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme.

La peur ou la colère n’autorisent pas n’importe quoi. On ne rappellera jamais assez que la France est un Etat de droit. Cela sous-entend le respect de quelques principes fondamentaux.

Lorsqu’un événement comme celui de vendredi dernier se produit, le film des attentats que la France a connus depuis le 13 Novembre 2015 revient à l’esprit.

On se souviendra de la manière dont François HOLLANDE alors Président de la République et son Gouvernement ont fait face.

On se souviendra du comportement du Parlement tout entier, réuni en Congrès à Versailles, écoutant avec émotion le discours du Chef de l’Etat. On pouvait alors croire à l’unité nationale indispensable pour traverser les épreuves de cette nature.

Malheureusement, les choix partisans ont rapidement repris le dessus.

Je n’ai pas plus que d’autres la solution pour endiguer ce terrorisme qui nous entoure. Je pense néanmoins que la réponse doit être collective.

Cela doit commencer en France entre toutes les sensibilités politiques responsables.

Cela doit continuer en Europe où les Etats membres et leurs gouvernements ont le devoir de montrer à l’ensemble des citoyens qu’il y a une volonté partagée et donc un chemin possible.