Réagissez !

jeudi 28 septembre 2017

Chercher l'erreur

Décidément, l’ère de la trahison n’est pas terminée. Aujourd’hui c’est CAMBADELIS, l’ancien Premier Secrétaire du Parti Socialiste, qui la pratique. Dans un ouvrage publié ce mercredi, ce personnage se permet avec mépris de dresser un portrait particulièrement négatif de François HOLLANDE.

Dans un geste que j’approuve, il a démissionné de ses responsabilités au lendemain de défaites électorales cuisantes pour les socialistes, celui qui a eu la charge du Parti pendant le quinquennat de François HOLLANDE aurait dû rester discret. Il aurait peut-être ainsi contribué à faire oublier la part qui fut la sienne dans l’évolution négative de la perception de la Gauche responsable pendant la période écoulée.

Dans son pamphlet, CAMBADELIS évoque deux erreurs qui, selon lui, expliqueraient l’échec des sociaux-démocrates : l’absence de récit sur l’action menée et le fait d’avoir laissé faire MACRON.

Il a oublié l’erreur fondamentale, celle de l’avoir laissé prendre la direction du Parti Socialiste et d’être resté en retrait. Celles et ceux qui l’ont désigné à cette fonction mesurent, j’espère, leur responsabilité.

Il est culotté, l’individu quand il parle « d’absence de récit sur l’action menée ». N’était-ce pas à lui et au Parti Socialiste de relayer l’action du Gouvernement. J’ai toujours déploré que le Parti Socialiste ne soit pas plus offensif pour expliquer les aspects positifs de la politique conduite alors.

Chargé de faire respecter les règles de fonctionnement il n’a pas engagé quoi que ce soit pour mettre fin à la fronde de quelques députés, élus socialistes, qui n’ont eu de cesse que de s’opposer à l’action des gouvernements de François HOLLANDE.

Enfin, je mettrai dans la colonne des échecs de CAMBADELIS les primaires de la gauche qui ont conduit au désastre que l’on sait après la désignation de celui qui, en définitive, a lui aussi trahi ses soutiens.

Nous n’avons que faire des états d’âme de l’ancien Premier Secrétaire. Les Socialistes doivent s’engager, avec détermination, dans la refondation de leur Parti. C’est la tâche prioritaire. Elle est immense. Elle ne doit pas être « polluée » par des velléités de règlement de comptes.