Faudra-t-il
attendre cinq ans, dix ans, davantage peut-être pour que soient présentés les
éléments positifs de la politique conduite par François Hollande pendant son
premier quinquennat ?
C’est une
question qui me vient à l’esprit lorsque nous sont présentés les sondages d’opinion
marquant le désamour entre les Français et le Président de la République. Je me
la pose aussi lorsque j’entends à la radio, je vois à la télévision, je lis
dans les journaux la présentation des évènements qui jalonnent notre vie
collective. C’est à désespérer. C’est à une vision négative que nous avons
droit en permanence.
Mais, on le
sait bien, l’action politique nécessite une approche optimiste. Cela ne
signifie pas qu’il faut pratiquer ce qu’on appelle « la politique de l’autruche »
et ne pas voir la dure réalité qui nous entoure. Il y a encore beaucoup à faire
pour éradiquer les injustices qui pèsent sur notre société.
J’évoquais
les sondages. Il y a quelques jours, l’un d’entre eux faisait apparaître que 69
% des Français ne sont pas satisfaits de l’action du Président de la République. Je n’ai
jamais entendu ou lu un sondeur ou un observateur demander à ces personnes
interrogées si elles étaient satisfaites ou non de la réduction massive du
déficit de la
Sécurité Sociale ou des 60 000 postes créés dans l’Education
Nationale pour ne prendre que ces deux exemples. Si par hasard, on en parle, c’est
pour en décrédibiliser la portée.
Je suis impatient
de voir les responsables du Parti Socialiste présenter le bilan de la
législature et la corrélation entre les 60 engagements du candidat François
Hollande en 2012 et la réalité du changement aujourd’hui.
Alors, on
pourra véritablement mesurer la différence entre la Gauche et la Droite. En même temps,
on jugera de l’incongruité des propos tenus par certains candidats à la
primaire de gauche.
Mais,
patience ! Cela viendra. L’important est de ne pas attendre cinq ou dix
ans pour le faire.
La vérité, c’est
maintenant.