Si on en
croit l’INSEE, et il n’y a pas de raison de ne pas le croire, la croissance ne
serait pas au rendez-vous. Elle serait de 1,3 % du PIB au lieu de 1,6 % prévu à
la fin de l’année.
Ce n’est
évidemment pas une bonne nouvelle. L’insatisfaction est cependant atténuée par
la prévision d’une baisse du chômage pour les mois à venir.
Car, là
aura été le handicap majeur du premier quinquennat de François Hollande. Le nombre
de demandeurs d’emplois n’aura pas diminué de façon significative. La politique
économique conduite depuis quatre ans ne fera pas apparaître des résultats en
matière d’emplois tels que l’opinion aurait pu en être satisfaite.
C’est donc
à partir de là que doit être développée une stratégie de communication qui
amène nos concitoyens à avoir une vision objective de la situation.
On sait que
c’est la croissance qui est créatrice d’emplois. Il faut donc l’encourager, la
susciter, l’accompagner. C’est ce qu’à fait le Gouvernement depuis l’été 2012.
On sait
aussi que la consommation favorise la croissance. Le maintien, voire la progression du
pouvoir d’achat des ménages permettent assurément d’augmenter des achats de
biens de consommation. La progression de l’acquisition du nombre de voitures
neuves, pour ne prendre que cet exemple, illustre parfaitement cette relation
entre pouvoir d’achat et consommation.
Reste que
le nombre de demandeurs d’emplois demeure beaucoup trop important pour que les
Français ressentent moins les effets de la crise que nous traversons.
Or, dans ce
domaine, on sait bien que ce sont les employeurs qui créent les emplois. L’Etat
et les collectivités territoriales, en tant qu’employeurs publics, ont fait ce
qu’il fallait en la
matière. Il n’est pas possible de faire davantage, sauf dans
quelques domaines comme la sécurité, l’éducation ou la santé.
Restent les
employeurs privés. Or, ce n’est ni le Gouvernement ni le Président de la
République qui peuvent obliger les patrons à embaucher. Les pouvoirs publics
mettent en place des mesures susceptibles de favoriser ces embauches, et c’est
ce qu’ils font, mais nous ne sommes pas dans une économie dirigée. Ceux qui la
préconisent, dans le camp de la Gauche, devraient se souvenir de l’échec
cuisant de ce système dans les pays communistes, ce qui a entraîné sa fin il y
a bientôt trente ans.
Alors, n’y
aurait-il rien à faire que subir ? Sûrement pas. La politique économique
et sociale menée par François Hollande est la bonne. Elle doit
continuer au-delà de l’échéance électorale de 2017.
Ne cassons
pas le mouvement.