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vendredi 7 octobre 2016

Tenir bon

Si on en croit l’INSEE, et il n’y a pas de raison de ne pas le croire, la croissance ne serait pas au rendez-vous. Elle serait de 1,3 % du PIB au lieu de 1,6 % prévu à la fin de l’année.

Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle. L’insatisfaction est cependant atténuée par la prévision d’une baisse du chômage pour les mois à venir.

Car, là aura été le handicap majeur du premier quinquennat de François Hollande. Le nombre de demandeurs d’emplois n’aura pas diminué de façon significative. La politique économique conduite depuis quatre ans ne fera pas apparaître des résultats en matière d’emplois tels que l’opinion aurait pu en être satisfaite.

C’est donc à partir de là que doit être développée une stratégie de communication qui amène nos concitoyens à avoir une vision objective de la situation.

On sait que c’est la croissance qui est créatrice d’emplois. Il faut donc l’encourager, la susciter, l’accompagner. C’est ce qu’à fait le Gouvernement depuis l’été 2012.

On sait aussi que la consommation favorise la croissance. Le maintien, voire la progression du pouvoir d’achat des ménages permettent assurément d’augmenter des achats de biens de consommation. La progression de l’acquisition du nombre de voitures neuves, pour ne prendre que cet exemple, illustre parfaitement cette relation entre pouvoir d’achat et consommation.

Reste que le nombre de demandeurs d’emplois demeure beaucoup trop important pour que les Français ressentent moins les effets de la crise que nous traversons.

Or, dans ce domaine, on sait bien que ce sont les employeurs qui créent les emplois. L’Etat et les collectivités territoriales, en tant qu’employeurs publics, ont fait ce qu’il fallait en la matière. Il n’est pas possible de faire davantage, sauf dans quelques domaines comme la sécurité, l’éducation ou la santé.

Restent les employeurs privés. Or, ce n’est ni le Gouvernement ni le Président de la République qui peuvent obliger les patrons à embaucher. Les pouvoirs publics mettent en place des mesures susceptibles de favoriser ces embauches, et c’est ce qu’ils font, mais nous ne sommes pas dans une économie dirigée. Ceux qui la préconisent, dans le camp de la Gauche, devraient se souvenir de l’échec cuisant de ce système dans les pays communistes, ce qui a entraîné sa fin il y a bientôt trente ans.

Alors, n’y aurait-il rien à faire que subir ? Sûrement pas. La politique économique et sociale menée par François Hollande est la bonne. Elle doit continuer au-delà de l’échéance électorale de 2017.

Ne cassons pas le mouvement.