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lundi 23 mai 2016

Que veut la CGT ?

La CGT durcit le ton.
C’est ce que l’on entend ou que l’on lit dans les médias depuis quelques jours.

Il est vrai que cette centrale syndicale au passé prestigieux, ne réussissant pas à obtenir du gouvernement le retrait du projet de loi relatif au travail, joue son va-tout en lançant des opérations inadmissibles.

Pour l’heure, c’est la libre circulation des personnes et des biens qui est remise en cause par le blocage des raffineries et donc la distribution de carburant.

En France, la liberté est un principe fondamental. Il y a cependant une condition : que cela ne porte pas atteinte à celle des autres.

Or, dans le cas présent, c’est malheureusement ce qui arrive : nos concitoyens ne peuvent plus se déplacer librement.

Le Premier Ministre l’a annoncé clairement : il sera mis fin à ces situations de blocage qui n’ont rien à voir avec les revendications initiales.

Quand j’observe un tel comportement de la part d’une organisation supposée responsable, je me dis : « Mais que veut la CGT ? ».

Manifestement, ses dirigeants font le jeu des adversaires de la Gauche en cultivant dans l’opinion l’idée fallacieuse selon laquelle la politique du gouvernement serait contraire aux intérêts des Français.

N’ont-ils donc par lu ou entendu les candidats de droite à l’élection présidentielle de 2017 dévoiler leurs intentions en matière économique et sociale ?

C’est effrayant d’imaginer ces retours en arrière brutaux qui seraient mis en œuvre si l’un des postulants, Juppé, Fillon, Sarkozy ou Le Maire devenait Président de la République.

Je ne peux pas croire un instant que c’est ce que souhaite la CGT. A moins d’un an d’une échéance capitale, le seul mot d’ordre d’une organisation syndicale progressiste doit être celui du rassemblement de toute la Gauche. C’est le seul moyen de faire échec à la Droite.

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Dans la rubrique « Ça va mieux », j’ai relevé :
  • que le chômage se stabilise sous la barre des 10 %, à 9,9 %, selon l’INSEE ;
  • que l’emploi marchand est en hausse sur quatre trimestres consécutifs, avec 24 000 emplois créés au 1er trimestre. C’est, à ce jour, un niveau inédit depuis 2012 ;
  • que le salaire de base a augmenté de 1,2 % au 1er trimestre malgré une inflation nulle ; 
  • que l’Etat apporte son soutien financier aux collectivités victimes des emprunts toxiques. Elles sont 28 dans le Nord qui ne seront pas obligées de faire supporter à leurs contribuables les conséquences d’un marché de dupes passé avec la banque Dexia.