Quand une
personne est en difficulté physique, matérielle, psychologique, il y a
généralement autour d’elle d’autres personnes qui se manifestent pour l’aider. Serait
condamnable celui ou celle qui viendrait accentuer la gravité de l’ennui
rencontré.
Aujourd’hui,
et depuis plusieurs années, la France connaît de nombreux problèmes. Le Président
de la République, le Gouvernement, la majorité parlementaire s’emploient depuis
bientôt quatre ans à mettre en œuvre une politique de réformes qui créeront,
dans notre pays, les conditions des changements indispensables.
C’est à ce
moment là, et de plusieurs côtés à la fois, que se manifestent des actions et
des expressions dont le seul résultat est de compliquer davantage encore la tâche
des responsables.
Dans quel
but est-on en droit de se demander ?
Lorsque ces
attaques viennent de l’opposition politique de droite, voire de professions
dont on connaît le conservatisme, on peut comprendre. Il s’agit de créer des
conditions d’une victoire de la Droite aux élections. Cela a bien fonctionné
lors des rendez-vous électoraux des trois dernières années.
L’irrationnel
l’emporte lorsque les auteurs des accusations, du dénigrement, se réclament de
la Gauche.
Il est vrai
que dans l’histoire de la France de gauche, on a toujours connu des défenseurs
du concept « plus à gauche que moi, tu meurs ». On est dans l’incohérence.
Il suffit pour s’en convaincre de prendre en considération tous les résultats
électoraux enregistrés depuis 2012. Une majorité de Français ne demandent pas
une politique « plus à gauche » mais, au contraire, vote pour la
Droite ou l’extrême-droite.
Faisant ce
constat, je ne souhaite pas pour autant que les décisions du gouvernement
traduisent une « droitisation » de l’action gouvernementale. D’ailleurs
ce n’est pas le cas et nous en sommes loin.
« Il
faut sauver la Gauche et le Président de la République » nous clament ceux
qui, aujourd’hui, tirent contre leur camp. Je le disais au début de mon propos,
c’est quand cela va mal qu’il faut au contraire renforcer son soutien, apporter
son aide sans tergiversation, sans vouloir à tout prix marquer sa différence.
Ce n’est
pas en critiquant durement et publiquement la politique du gouvernement, en
démissionnant de responsabilités internes au Parti Socialiste qu’on participe
au mieux à « sauver le Président de la République ».
Il vaut mieux l’aider et le
soutenir, tout simplement.