Exercer des responsabilités, c’est forcément s’exposer à la critique, je devrais dire aux critiques. Elles sont nombreuses en direction du gouvernement et du Président de la République.
Venant de la part de l’opposition, et de l’UMP en particulier, ces critiques peuvent se comprendre : l’opposition est dans son rôle démocratique.
Parfois, on souhaiterait davantage de réserves, de pudeur même de la part de ceux qui pendant dix ans ont davantage privilégié la situation de quelques nantis au détriment d’une véritable justice sociale.
Lorsque ces critiques sont le lot quotidien de commentateurs qui se prétendent objectifs, on aimerait les entendre présenter, toujours de façon objective, l’action et les décisions du gouvernement.
Ainsi hier, à Toulouse, François Hollande a promis aux familles des victimes des attentats d’il y a un an des réponses aux questions que tout un chacun se pose sur la manière avec laquelle la hiérarchie policière à géré la situation dans les semaines précédant les assassinats.
N’est-ce pas un changement par rapport aux déclarations d’hier et d’aujourd’hui de Monsieur Guéant, ancien Ministre de l’Intérieur de Monsieur Sarkozy ?
Ainsi également, vendredi à Bruxelles, aujourd’hui à Berlin, le Président français ne ménage pas ses efforts pour relancer une dynamique européenne.
Le jour même de son installation dans ses nouvelles fonctions, François Hollande se rendait dans la capitale allemande pour rapprocher les points de vue de la France et de l’Allemagne quant au rôle et au fonctionnement de l’Europe.
Là encore, le changement est engagé car il est évident que les problèmes économiques et sociaux qui pèsent sur notre pays trouveront leurs solutions à l’échelle européenne.
Pour qu’il y ait moins de chômage, il faut plus de croissance et l’augmentation du taux de croissance passe par une politique commune des Etats membres.
De nombreux autres exemples démontreraient que le changement annoncé est bien engagé.
Alors, que les critiques les mettent en évidence.
