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vendredi 15 mars 2013

Quelle protection sociale ?

Régulièrement, le pouvoir politique, quels qu’en soient ses responsables, est confronté aux difficultés rencontrées par notre système de protection sociale pour trouver son équilibre.

Ce système permet aux Français d’être indemnisés de tout ou partie de leurs dépenses de santé. En cas d’accident du travail, il garantit une équivalence du salaire perdu. Il permet enfin aux personnes ayant cessé leurs activités professionnelles de bénéficier d’un revenu communément appelé retraite.

La Droite, à plusieurs reprises, à partir de sa vision strictement économique de la question a diminué les interventions de la Sécurité Sociale.

Aujourd’hui, la Gauche ne peut éluder le problème de l’équilibre du système.

Depuis la Libération, avec la généralisation du dispositif, des propositions ont été formulées : il faut « fiscaliser » les recettes de la Sécurité Sociale.

Une première avancée dans ce domaine a été réalisée avec la C.S.G. mise en œuvre par le gouvernement de Michel Rocard, en 1990.

Aujourd’hui, il faut aller plus loin. Le principe du « salaire différé » dont le financement est assuré par les cotisations salariales et patronales n’est plus suffisant. Il importe de faire payer tout le monde en fonction de ses moyens. Le coût de la santé, les progrès de la médecine qui allongent significativement la durée de vie, tout cela crée un contexte nouveau dans lequel il faut adapter le financement de notre protection sociale, sauf à la voir sérieusement menacée.

Les partenaires sociaux ont trouvé un accord pour garantir les retraites complémentaires.

C’est une bonne référence à partir de laquelle peuvent s’engager des discussions, s’ouvrir un débat qui concerne non seulement les salariés mais l’ensemble des Français.

C’est un vaste programme d’une absolue nécessité.