Nous avons tous des préférences pour tel ou tel des postulants à l’investiture.
Pour ce qui me concerne, mon choix est fait de longue date.
J’observe que tous mes amis politiques n’ont pas la même ligne de conduite. Les sollicitations, les pressions, les démarches « amicales » se multiplient. Parmi les arguments avancés, celui de la légitimité est souvent invoqué.
Mais, tous les candidats sont légitimes à partir du moment où ils remplissent les conditions pour se présenter aux suffrages des « Primaires ».
A défaut de convaincre l’interlocuteur approché, on l’invite, à minima, à ne pas manifester un soutien public à un autre candidat.
C’est une curieuse conception de l’acte démocratique qu’est le vote. Moi, je fais confiance aux électrices et électeurs qui, le 9 octobre prochain, voudront désigner la personne la mieux à même d’affronter d’abord, de battre ensuite, le candidat de la Droite, en l’occurrence M. Sarkozy.
La route sera longue. Les embûches seront nombreuses. Il faudra faire preuve de beaucoup de sang-froid et de pugnacité.