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vendredi 8 juillet 2011

Sang-froid et pugnacité

Lundi dernier, dans mon blog, j’évoquais le respect que chaque candidat à la désignation, dans le cadre des « Primaires », se devait de manifester vis-à-vis de ses concurrents.

Ce principe, cette règle même, est valable pour ce qu’on appelle communément l’entourage.

Nous avons tous des préférences pour tel ou tel des postulants à l’investiture.


Pour ce qui me concerne, mon choix est fait de longue date.


Déjà pour l’élection présidentielle de 2007, François Hollande me semblait le mieux à même de conduire une politique de gauche et de progrès telle que je la souhaite pour mon pays. François Hollande faisait alors le choix de ne pas être candidat pour ne pas diviser le Parti.

Ce que je pensais en 2007 est toujours vrai cinq ans plus tard. Néanmoins, je ne veux pas tomber dans le travers de la polémique en soulignant les différences entre les différents candidats aux « Primaires ».

J’observe que tous mes amis politiques n’ont pas la même ligne de conduite. Les sollicitations, les pressions, les démarches « amicales » se multiplient. Parmi les arguments avancés, celui de la légitimité est souvent invoqué.


Mais, tous les candidats sont légitimes à partir du moment où ils remplissent les conditions pour se présenter aux suffrages des « Primaires ».


A défaut de convaincre l’interlocuteur approché, on l’invite, à minima, à ne pas manifester un soutien public à un autre candidat.


C’est une curieuse conception de l’acte démocratique qu’est le vote. Moi, je fais confiance aux électrices et électeurs qui, le 9 octobre prochain, voudront désigner la personne la mieux à même d’affronter d’abord, de battre ensuite, le candidat de la Droite, en l’occurrence M. Sarkozy.


La route sera longue. Les embûches seront nombreuses. Il faudra faire preuve de beaucoup de sang-froid et de pugnacité.