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lundi 30 mars 2009

IL FAUT INFLECHIR L'ACTION DU GOUVERNEMENT

Un quotidien national titre aujourd’hui, en première page, sur « le grand malaise des chefs d’entreprise ». Ils ne veulent pas être les boucs émissaires de la crise que traversent la France et le monde.

J’admets que tous les patrons ne doivent pas être assimilés à ceux qui dirigent des sociétés du CAC 40, ceux qui licencient en même temps qu’ils s’attribuent des stocks options considérables.

Néanmoins, je n’ai pas entendu ni le MEDEF, ni la CGPME dont ils sont membres, mettre en garde les responsables politiques sur les dérives du système économique et financier qui régit le monde.

Bien au contraire, j’ai constaté les réactions d’hostilité de ces mêmes patrons aux mesures décidées par la gauche et les socialistes au cours des 25 années écoulées, mesures tendant à améliorer la situation des salariés.

Car ce ne sont quand même pas ces derniers, les salariés, quand ils ont un emploi et qu’ils ne sont pas chômeurs, qui sont à l’origine de la situation économique et sociale dramatique dans laquelle nous sommes.

Aujourd’hui, plus que jamais, les solutions doivent être politiques. Les Socialistes ont proposé un contre plan de relance. Ils ne sont pas en responsabilité et c’est malheureusement la Droite, trop souvent complice du pouvoir de l’argent, qui se fait tirer l’oreille pour mettre en œuvre une politique au service du plus grand nombre.
Dans deux mois, le 7 juin prochain, les Français ont rendez-vous avec les urnes. Il s’agira de désigner des députés européens. Ce sera le bon moment pour dire à M. SARKOZY qu’ils ne veulent plus de sa politique. Ils pourront le faire en ne votant pas pour les candidats qui soutiennent le Président de la République. Ce sera un nouvel avertissement après celui des élections locales de mars 2008. De l’ampleur du vote sanction dépendra, espérons-le, l’infléchissement de l’action du gouvernement pour une meilleure prise en compte de la solidarité bien malmenée depuis quelques temps.