Le mot est faible. C'est un euphémisme. Il n'y a d'ailleurs pas de mot assez fort pour qualifier l'initiative de l'extrême droite de récupérer l'image de Roger Salengro, après celle de Jean Jaurès, pour sa communication.
Oser un tel acte, au lendemain de la présentation du film consacré à la vie et à la mort du Ministre de l'Intérieur de Léon Blum, en 1936, n'est ni plus ni moins que de la provocation.
Pire encore à mes yeux : que les héritiers et porteurs des thèses déjà défendues avant la guerre, qu'il s'agisse du racisme, de l'antisémitisme ou de la xénophobie, que ces extrémistes anti-républicains utilisent le nom de celui qu'ils ont conduit au suicide est une véritable profanation.
Ce genre d'acte se fait généralement de façon anonyme. Dans le cas présent, ils le signent.
Cela ne mérite que le mépris à défaut d'une décision de justice les condamnant au moins à changer de méthode.
L'opinion publique saura faire la différence.
Oser un tel acte, au lendemain de la présentation du film consacré à la vie et à la mort du Ministre de l'Intérieur de Léon Blum, en 1936, n'est ni plus ni moins que de la provocation.
Pire encore à mes yeux : que les héritiers et porteurs des thèses déjà défendues avant la guerre, qu'il s'agisse du racisme, de l'antisémitisme ou de la xénophobie, que ces extrémistes anti-républicains utilisent le nom de celui qu'ils ont conduit au suicide est une véritable profanation.
Ce genre d'acte se fait généralement de façon anonyme. Dans le cas présent, ils le signent.
Cela ne mérite que le mépris à défaut d'une décision de justice les condamnant au moins à changer de méthode.
L'opinion publique saura faire la différence.
