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mardi 29 janvier 2008

Désir de présent

C'est d'un « désir de présent » dont nous avons besoin désormais. C'est ainsi que je concluais mon propos, le 30 juin dernier en fêtant ma réélection avec les militants socialistes de la 2ème circonscription.

Cette formule me paraît encore de circonstance en cette fin janvier, à moins de six semaines des élections municipales et cantonales.

Je le crois d'autant plus que j'observe la répétition de la formule utilisée pendant la campagne présidentielle par la candidate socialiste.

A cette époque, ce slogan avait tout son sens. Nous voulions un autre avenir pour la France et pour les Français que celui que la droite nous avait préparé et que Sarkozy nous annonçait.

Aujourd'hui, notre objectif doit être bien clair pour tout le monde, et en particulier pour celles et ceux qui ambitionnent de jouer un rôle de premier plan au sein du PS : il faut gagner les élections de mars 2008, dans le plus grand nombre de communes et de départements.

Que celles et ceux que j'évoque ci-dessus consacrent leurs efforts à l'action collective plutôt qu'à la satisfaction de leur ego. Nous y gagnerons tous.

Viendra alors le moment, ces échéances passées, de démontrer à nos concitoyens que nous sommes bien en phase avec leurs préoccupations et que nous avons des réponses crédibles, réalistes à y apporter.

Nos propositions constitueront le corpus de référence de la politique voulue par les socialistes. A partir de là, il sera temps de voir qui est le mieux placé pour diriger le Parti Socialiste.

Vivons donc chacune de ces étapes au fur et à mesure qu'elles se déroulent, dans leurs présents respectifs.

A cette condition, l'avenir deviendra réalité.