Parmi les informations qui sont diffusées ce matin, deux d’entre elles peuvent être considérées comme de bonnes nouvelles. Elles concernent la politique internationale. En France, on attend toujours les initiatives du Gouvernement qui permettraient de répondre aux attentes des Françaises et des Français.
Ces deux informations concernent le recul du président américain dans sa politique de guerre commerciale engagée à l’encontre du monde entier et les suites du voyage du Président de la République au Moyen-Orient.
Pour ce qui est de la première, le recul du guignol TRUMP de reconsidérer sa décision de taxes douanières, notamment sur des produits européens, est la conséquence d’un climat de panique qui commençait à s’installer à travers le monde. Même si les circonstances ne sont pas les mêmes, on ne peut que se référer à la « Grande Dépression » qui a secoué le Monde il y a près d’un siècle, en octobre 1929. L’effondrement du commerce mondial dû aux tarifs douaniers en était une des causes. L’une des conséquences aura été l’arrivée d’HITLER au pouvoir en Allemagne et ce qui s’en est suivi. Le sinistre TRUMP connaît sans doute mieux ses intérêts financiers que l’Histoire. Il a fort heureusement renoncé (provisoirement ?), effectuant une complète volte-face, devant les réactions qui commençaient à se manifester à travers le monde et surtout aux Etats-Unis.
C’est donc un sujet qui, pour l’heure, perd un peu de son acuité. Tout n’est pas réglé, malheureusement, eu égard à l’imprévisibilité qui caractérise le président américain.
La seconde nouvelle intéressante relève de l’intention exprimée par le Chef de l’Etat à l’occasion de son voyage en Egypte, celle de la reconnaissance de la Palestine par la France dans les prochains jours. Ce sujet est posé depuis l’adoption d’un plan de partage par l’ONU en 1947 et la création de l’Etat d’Israël en 1949. Depuis près de 80 ans, les Palestiniens réclament un territoire, et donc un Etat. De nombreux pays arabes ne reconnaissent pas Israël. Cette situation a créé et continue de créer un conflit dont les derniers effets qui perdurent résident dans le véritable génocide engagé par le gouvernement israélien de NETANYAHOU à l’encontre de la population de Gaza.
Le président français, qui n’a plus la même capacité à influencer la politique nationale, consacre beaucoup de son temps aux sujets internationaux. Si son intention de reconnaissance de la Palestine par la France et son projet de réunir une conférence au siège de l’ONU à New-York en juin prochain se concrétisent, ce sera un temps fort dans l’évolution d’un problème dont on peut se demander s’il trouvera une solution.
Ces deux éléments de la politique internationale ne doivent pas faire oublier ce qui se passe dans notre pays. En France, nous sommes supposés avoir un Premier Ministre qui dirige un gouvernement. A-t-il un cap, a-t-il des objectifs ? Tout démontre que ce n’est pas le cas.
