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lundi 10 mars 2025

Municipales et Présidentielle

La situation internationale continue de constituer un sujet de préoccupation pour l’opinion. Les répercussions de cette situation en France  et  en  Europe  alimentent  un  climat  d’inquiétude. Les  mots  de « guerre mondiale » suscitent une forme d’angoisse. C’est dans ce contexte que la France se prépare à deux échéances électorales majeures pour le bon fonctionnement de notre Démocratie : les municipales, dans un an et l’élection présidentielle en 2027 si l’actuel Chef de l’Etat reste en fonction jusqu’à la fin de son mandat, ce qui est quasiment assuré. Des élections législatives anticipées peuvent également avoir lieu bien qu’une nouvelle dissolution soit peu probable à ce jour.

Les élections municipales de 2026 représentent une étape importante pour toutes les formations politiques et pour les Socialistes en particulier. Elles permettront de mesurer l’état de l’opinion à l’égard de la Gauche et du PS. Les Socialistes devront s’employer à conserver les municipalités qu’ils détiennent et à en gagner de nouvelles. Le regain d’intérêt de nos concitoyens pour la social-démocratie tel qu’on l’a constaté lors des dernières élections, européennes et législatives, est de bon augure. Une condition cependant doit être remplie pour éviter l’échec : la volonté de rassemblement de la Gauche de responsabilité doit l’emporter sur les ambitions personnelles déraisonnables. L’histoire et l’expérience nous enseignent que la division conduit fatalement à l’échec.

Un an plus tard aura donc lieu l’élection présidentielle. Plusieurs noms circulent en termes de candidature. Si on ne sait pas précisément qui sera candidat ou candidate, on sait qui ne le sera pas : le Président de la République en poste ne pourra pas se représenter, la Constitution ne le permet pas. Si les partis de Droite et d’extrême-droite présenteront qui ils veulent, la Gauche doit avoir comme sujet majeur d’assurer sa présence au second tour. On le sait : ce ne sont que les deux premiers du 1er tour qui peuvent s’affronter au second. On a malheureusement connu cette impossibilité en 2002 sans parler de 2017 et 2022. Là encore, l’histoire et l’expérience devraient éclairer les discussions qui ne manqueront pas d’avoir lieu.

Les sondages qui seront forcément réalisés éclaireront les décisions à prendre en fonction de l’attente des Français. On peut d’ores et déjà dire que les Insoumis auront un candidat en la personne de Jean-Luc MÉLENCHON. Ses prises de position ces derniers mois rendent quasiment impossible l’adhésion des Socialistes à cette candidature. C’est donc avec les autres partenaires du Nouveau Front Populaire qu’il faut rechercher un accord. La personne dont le nom sera retenu, si nous voulons qu’il soit au second tour, nous le répétons, devra posséder un capital de compétences, d’expérience, de notoriété pour ne pas être qu’un candidat de témoignage.

Peu nombreuses sont les personnes, à gauche, qui répondent à ces critères. Sans citer de nom aujourd’hui, nous ne poserons qu’une seule question : qui est en situation d’être en première ou en seconde position lors du vote du premier tour ?

C’est à partir de la réponse à cette question que l’on pourra espérer ou non une victoire électorale.