La
France compte malheureusement encore plus de 5,5 millions de demandeurs
d’emploi, victimes du libéralisme et du mondialisme soutenus par la majorité
actuelle. Pour ces personnes, et on le voit, elles sont nombreuses, près de 8 %
de la population du pays, le 1er novembre 2019 sera une très
mauvaise date de référence.
En
effet, c’est ce jour-là que seront mises en œuvre les nouvelles mesures de
l’assurance-chômage telles que les a décidées l’Exécutif.
On
connaît le peu de considération que porte le Président de la République à
l’égard des chômeurs : il ne sait que les inviter à « traverser la
rue pour trouver un emploi ». Le nanti qu’il a été et qu’il est ne connaît
pas la dureté de la vie pour des millions de personnes.
Cette
dureté sera accrue dès demain pour celles et ceux qui ne pourront plus
bénéficier de l’assurance-chômage parce qu’ils n’auront pas travaillé au moins
6 mois au cours des 24 derniers mois. Rappelons qu’auparavant, c’était 4 mois
au cours des 28 derniers mois.
Je
ne développerai pas ici l’ensemble de ces dispositions éminemment
réactionnaires. Je rappellerai simplement que c’est du « jamais-vu »
depuis 1946.
Est-ce
cela le nouveau-monde ?
Au
cours du quinquennat précédent, celui de François HOLLANDE, trop nombreuses ont
été les attaques, même dans les rangs socialistes, à l’encontre de la politique
menée alors. Rappelons pourtant que malgré les très grandes difficultés
économiques rencontrées, la Gauche française n’a jamais remis en question notre
système de protection sociale.
L’occasion
est donnée aujourd’hui à cette Gauche qui, divisée en 2017, a perdu alors la
confiance d’une grande partie de son électorat, d’engager un nouveau combat
comme elle en a mené dans le passé, pour la justice sociale.
A
la fin du XIXème et au cours du XXème siècle, les luttes ouvrières soutenues
par les Socialistes ont permis de satisfaire de nombreuses revendications.
Elles étaient menées alors contre le capitalisme.
Ce
dernier n’a pas disparu. Il s’est donné un nouveau visage, celui du
mondialisme. L’objectif reste cependant toujours le même : engranger un
maximum de profits pour une minorité en se désintéressant des difficultés
auxquelles sont confrontés ceux qui permettent ces profits grâce à leur travail
ou qui en recherchent un désespérément.
« Prolétaires
de tous les pays, unissez-vous » déclaraient MARX et ENGELS en 1848.
Aujourd’hui, en France, cet objectif demeure plus que jamais nécessaire à
atteindre.