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lundi 28 octobre 2019

Vie collective et Solidarité


L’organisation de la vie collective n’est pas chose facile. En d’autres termes, l’action politique est compliquée car elle est soumise à des contraintes diverses, financières, environnementales, humaines, sociales parmi lesquelles la réaction de l’opinion publique joue un rôle majeur.

On s’en rend compte lorsqu’on est en responsabilité, quel que soit le niveau d’exercice, de la Commune à l’Etat. Le précédent quinquennat, celui de François HOLLANDE, a montré les difficultés de la relation à cette opinion, au point même de constituer une des causes de l’échec de la Gauche en 2017.

Aujourd’hui, ce sont les candidats–maires qui sont les plus concernés. S’ils sont sortants, ils peuvent faire état du bilan de leur action écoulée.

« Un morceau avalé n’a plus de goût ». C’est un proverbe mais il correspond à la réalité vécue par les élus qui, ayant réalisé des équipements attendus ou mis en œuvre des politiques améliorant la vie quotidienne, n’ont pas, en retour, la reconnaissance des citoyens.

Les médias se font l’écho d’une baisse durable du chômage. C’est en effet une réalité. Les macronistes expliquent à qui veut les entendre que la politique qu’ils soutiennent porte ses fruits.

Il convient de relativiser cette affichage d’un « succès » qui, s’il apparaît aujourd’hui, trouve d’abord ses causes dans les décisions prises avant mai 2017. Force est de constater que les mesures engagées avant l’élection surprise de l’actuel Chef de l’Etat étaient les bonnes.

Cela ne signifie pas que tous les problèmes de notre vie collective sont réglés. Loin s’en faut.

Un sondage publié hier souligne que la préoccupation première des Français réside dans la santé. Un mouvement social d’une très grande importance est engagé dans le milieu hospitalier. Les services d’urgence sont au bord de l’explosion.

On comprend donc les raisons de cette attente de l’opinion.

Face à cela, l’Exécutif, Président de la République et Gouvernement, continue ses déclarations lénifiantes. Quelques centaines de millions sont « libérés », sans qu’on sache d’ailleurs comment ils seront financés. Qui plus est, le budget 2020 témoigne nettement que l’hôpital est le grand oublié de cette politique.

Même si l’action politique n’est pas chose aisée, on est en droit d’attendre des gouvernants un peu plus de considération que celle manifestée par Monsieur MACRON qui n’entend « n’avoir aucune forme de faiblesse ou de complaisance » en regard des inquiétudes soulevées par la réforme des retraites engagée.

Ce n’est ni faiblesse, ni complaisance que nos concitoyens attendent de leurs élus mais simplement de la justice et de la solidarité.