Comme
beaucoup de gens de gauche, je désapprouve les prises de position politique de
Monsieur FINKIELKRAUT.
Cependant,
je ne peux pas accepter qu’il soit pris à partie, oralement et violemment, par
des « gilets jaunes » sur le thème de l’antisémitisme.
En
2019, quelques décennies après le nazisme qui a bâti son idéologie sur ce
concept au point d’assassiner des millions de personnes, comment peut-on encore
tenir de tels propos.
C’est
aberrant, insensé, irrationnel, contraire à l’intelligence humaine.
Et
pourtant cela existe.
Je
me réjouis que le Parti Socialiste ait été le premier à proposer une réaction
commune, et la plus large possible, pour dénoncer cette situation.
Les
mélenchonistes, et leur leader en tête, ont tenté de « jouer les coquettes ».
« Nous n’avons pas été contactés… ». Rien de surprenant : ils n’en
avaient pas eu l’idée. Rien de surprenant non plus : le refus de prendre
position entre les deux tours de la présidentielle de 2017, pour battre la « représentante
en chef » de l’antisémitisme.
Laissons
de côté ces comportements puérils pour ne se consacrer qu’à l’essentiel :
il faut tout faire pour condamner et tenter d’éradiquer ces théories d’un autre
âge.
La
manifestation prévue ce mardi soir à Paris et dans plusieurs villes de France doit
être l’occasion de témoigner largement d’une volonté partagée de lutter contre
l’antisémitisme.
L’Exécutif,
Président de la République et Gouvernement, a l’occasion de prouver sa
détermination à s’engager dans cette lutte. Olivier FAURE, Premier Secrétaire
du PS, a suggéré que Monsieur MACRON s’inspire du geste de François MITTERRAND,
en mai 1990, lorsqu’il avait participé à la marche contre le racisme et l’antisémitisme
après la profanation du cimetière juif de Carpentras.
Nous
verrons si Jupiter saura se référer à l’Histoire.