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vendredi 17 novembre 2017

Un parti démocratique


La refondation du Parti Socialiste est engagée. Je dirais même qu’elle est engagée dans de bonnes conditions si je me réfère au débat auquel j’ai participé, hier soir, avec les militants de ma section du Parti Socialiste. 

Il s’agit bien, à partir d’une analyse de la situation politique des années écoulées, de tirer toutes les leçons des insuffisances constatées dans la communication sur les actions des gouvernements de François HOLLANDE et sur la politique conduite alors au cours du précédent quinquennat.

Il s’agit aussi, et c’est ce qui me semble le plus important, de définir le rôle du Parti pour l’avenir lorsqu’une majorité de gauche siège à l’Assemblée Nationale et soutient le Gouvernement. Son mode de fonctionnement, sa relation avec l’opinion et les citoyens, son rapport avec le pouvoir doivent être, une bonne fois pour toutes, redéfinis.

Car il est évident que c’est tout cela qui a failli depuis la première alternance, celle de 1981 avec François MITTERRAND.

Il s’agira enfin de jeter les bases d’une orientation politique qui traduira concrètement les valeurs fondamentales du Socialisme : la démocratie, la liberté, la justice sociale et la solidarité. Mais cette phase relèvera du Congrès prévu au Printemps.

Les militants présents à cette réunion que j’évoquais tout à l’heure ont exprimé des suggestions qui seront relayées dans les jours à venir à tous les niveaux du fonctionnement du Parti Socialiste pour, in fine, constituer le socle sur lequel le Parti s’appuiera pour préparer ses réponses aux attentes des Français.

Qui pourrait nier le caractère démocratique du processus engagé et donc, du fonctionnement du Parti Socialiste ?

Je dis cela au moment où les macronistes vont voir la volonté de Jupiter se traduire par la désignation du délégué général de leur organisation. Candidat unique, Monsieur CASTANER, ancien socialiste, traitre parmi les traitres, sera forcément désigné.

Il semblerait cependant que la fronde s’installe dans les rangs du conglomérat constitué autour de M. MACRON. En effet, les médias se sont fait l’écho de la réaction de plusieurs dizaines de macronistes dénonçant l’absence de démocratie à l’intérieur du mouvement.

L’autre exemple d’absence de démocratie, on peut aussi la constater chez ceux qui se proclament insoumis, avec le rôle prépondérant de chef MELENCHON. L’insoumission a ses limites quand il s’agit de suivre aveuglément ce nouveau « lider maximo », si l’on fait référence à Fidel CASTRO.

Ces illustrations d’un fonctionnement politique autoritaire sont aux antipodes de ce qu’est le Parti Socialiste : un parti démocratique.