Notre histoire est ponctuée de dates. Certaines
sont à marquer d’une pierre blanche
quand elles constituent une référence pour notre vie collective. D’autres, à
l’inverse, rappelleront un événement dont les conséquences négatives seront
lourdes pour nos concitoyens.
Le Mardi 21 Novembre 2017 fera partie de ces
dernières. L’Assemblée Nationale, c’est à dire la majorité macroniste et la
droite décideront d’un mauvais coup contre le droit du travail. La ratification
des ordonnances modifiant le code du travail constituera le recul que les
salariés français devront au libéralisme macronien.
Sous prétexte de modernisme, on donne un coup
d’arrêt à notre système de protection sociale.
Un quotidien national, Libération, dans son
édition de ce jour, illustre parfaitement le renoncement à la justice sociale
telle qu’ont pu la conquérir les travailleurs français, leurs organisations
syndicales et la Gauche.
Ainsi, être aujourd’hui soutien d’un Président
de la République libéral, après avoir adhéré aux valeurs du Socialisme entraîne
le renoncement à ce qui aura été la base même de l’engagement initial. Je ne
peux qu’en déduire une absence totale de convictions profondes.
Se battre pour la justice sociale, pour la
Démocratie, pour la liberté constitue, aux yeux de certains, un engagement
passéiste, en opposition au modernisme qu’ils préconisent.
Fort heureusement, les Français commencent à se
rendre compte que la politique du Gouvernement va à l’encontre de ce qu’ils
espéraient. Les sondages en témoignent.
C’est dire l’importance de la référence à des
valeurs pérennes et non à des phénomènes de mode. La Gauche et la Droite
s’opposent sur ces valeurs. C’est la conséquence heureuse du fonctionnement
démocratique de notre société.
C’est en convainquant nos concitoyens que la
Droite et la Gauche ce n’est pas la même chose, que nous connaîtrons de nouvelles dates historiques qui
ponctueront positivement notre vie collective.