La situation en Catalogne ne
peut pas laisser indifférent. Certes, ce sont d’abord les Espagnols qui sont
concernés et qui doivent s’employer à résoudre ce problème dans le respect des
règles démocratiques.
Cependant, je me sens
concerné en tant que Français et en tant qu’Européen.
En tant que Français, je
suis reconnaissant à ceux qui, depuis la Révolution de 1789 ont créé puis
défendu, depuis plus de deux siècles, la République unie et individuelle et
l’unité nationale.
Cela aura permis à notre
pays, malgré les périodes très sombres qu’il a traversées, de demeurer un grand
et beau pays où les principes fondamentaux de liberté, d’égalité et de
fraternité auront été la base d’un « vivre ensemble » qu’il importe
de préserver.
Notre société contemporaine
manquerait de repères nous déclarent les sociologues et les politologues.
N’étant ni l’un ni l’autre, je ne sais pas s’ils ont raison. Je sais par contre
que le rassemblement autour de ces principes fondamentaux évoqués à l’instant
aura permis, permet et permettra de vivre dans une France forte.
En tant qu’Européen, je
souhaite que le plus rapidement possible soit instauré le fédéralisme. Il n’y
aurait que des avantages par rapport à la situation présente. Les législations
nationales et fédérales garantiraient à chaque citoyen, français et européen
pour ce qui nous concerne, des règles de vie communes décidées démocratiquement
et dans l’intérêt de tous.
Il est évident que, pour
parvenir à cette Europe fédérale, il ne faut pas commencer par se diviser dans
les Etats membres de l’Union. Ce sont les responsables politiques de chacun de
ces Etats qui ont le devoir de faire avancer la construction européenne
entreprise il y a soixante ans.
Que par la suite, on
réfléchisse à donner davantage d’autonomie aux Régions espagnoles, italiennes,
françaises et autres, pourquoi pas.
Pour l’heure, c’est avant
tout l’unité de chaque Etat membre et de l’Europe qu’il faut défendre.
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Et Jupiter…
En voyage à la Guyane, le
Président de la République friand de ces formules « réfrigérantes »
et agressives a déclaré qu’il n’était pas le Père Noël.
Cela, on le savait. Le Père
Noël est un personnage bon et juste. C’est ainsi que le perçoivent les enfants
et même… beaucoup d’adultes.
S’il était le Père Noël, M.
MACRON n’aurait pas diminué l’APL, augmenté la CSG, notamment pour les
retraités, supprimé les emplois aidés et fait un cadeau de 1,5 millions d’euros
par an au 100 premiers assujettis à l’ISF.
Telles sont les réalités de
sa politique.