Ce week-end
de véritable rentrée aurait dû connaître la traditionnelle « Braderie de
Lille ». Cette manifestation marque, dans le Nord, la reprise des
activités politiques, économiques, sociales, après le ralentissement estival.
Les
dramatiques événements que nous avons connus ces derniers mois, et surtout la
décision de Martine Aubry, Maire de Lille, de ne pas autoriser la version 2016
de cette braderie sont à l’origine de cette situation. Malheureusement, cela ne
mettra pas fin à la menace des actes terroristes qui continue de peser sur les
populations, et cela dans de nombreux pays.
Seule une
éradication complète des causes provoquant ces actes criminels pourrait
supprimer l’inquiétude qu’ils suscitent. Cet objectif, pour être atteint,
nécessite une volonté de la communauté internationale attachée à la paix et à
la défense des libertés.
Nous n’y
sommes pas, loin s’en faut. C’est pourquoi notre vie collective doit intégrer
le risque permanent d’un attentat mais, en même temps, continuer de fonctionner
parce qu’on ne sait pas combien de temps dureront les risques et les menaces.
La France,
parce qu’elle a été directement touchée, à plusieurs reprises, a un rôle très
important à jouer sur l’échiquier international pour que tout soit mis en œuvre
pour combattre le Jihadisme, premier responsable du climat de tension dans
lequel nous nous trouvons.
Pour les
tenants de cette forme dévoyée de l’islam, c’est au nom de Dieu qu’il faudrait « purifier »
le monde.
Croire en
un dieu est une chose, s’en prévaloir pour assassiner en est une autre. L’Histoire
est riche en événements sanglants qui trouvent leurs origines dans la référence
à une religion. La période que nous traversons devrait inciter les croyants,
quel que soit le dieu de référence, à s’interroger et à agir avec détermination
pour que cesse définitivement l’amalgame.
C’est une des conditions à
remplir pour que la société des hommes continue de vivre en en respectant
chacun de ses membres.