Le terrorisme
fait, désormais, incontestablement partie de notre vie. Ce n’est pas un
phénomène nouveau si on se replonge dans l’histoire. Les actes criminels de ces
derniers mois et le nombre important de victimes ont amené les responsables
politiques à tenir des propos qui ne devraient pas laisser nos concitoyens
indifférents.
La droite,
aujourd’hui dans l’opposition, comme l’extrême droite, ne manque pas l’occasion
de critiquer le gouvernement sur la gestion de cette situation. Plus graves
sont les propositions formulées, notamment par Monsieur Sarkozy à qui le désir de
revanche fait perdre le sens de la mesure.
Les Français
ne mesurent pas encore suffisamment avec quelle autorité et détermination le
Président de la République et son gouvernement ont su faire face aux
événements.
Hier encore,
François Hollande rappelait de quelle manière avait été mené, depuis quatre
ans, le combat contre un fanatisme meurtrier. Il a aussi insisté, et c’est cela
le plus important, sur le rôle de l’Etat de droit dans une Démocratie.
La démagogie
est une pratique courante chez certains, à droite. Cela répond d’ailleurs à une
attente d’une partie de l’opinion. Il importe donc que soit rappelée en
permanence l’impérieuse nécessité de protéger notre Démocratie.
Dans le
débat préparatoire à l’élection présidentielle qui aura lieu dans sept mois,
nos concitoyens doivent d’ores et déjà bien intégrer que s’il faut éliminer
tous les risques d’actes terroristes, il est tout aussi indispensable de
veiller en permanence à la garantie de nos droits fondamentaux.
Or, qui
mieux que François Hollande est à même de donner cette garantie. Aucun des
candidats à la primaire de la droite, aucun des concurrents de gauche du
Président de la République n’est à même de nous rassurer.
Alors, lorsque l’inquiétude
risque de peser sur la décision des électeurs de 2017, il revient à chacun d’entre
nous de rappeler sans relâche ce que déclarait hier François Hollande : « Les
Démocraties finissent toujours par gagner la guerre ».