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vendredi 9 septembre 2016

Etat de droit et terrorisme

Le terrorisme fait, désormais, incontestablement partie de notre vie. Ce n’est pas un phénomène nouveau si on se replonge dans l’histoire. Les actes criminels de ces derniers mois et le nombre important de victimes ont amené les responsables politiques à tenir des propos qui ne devraient pas laisser nos concitoyens indifférents.

La droite, aujourd’hui dans l’opposition, comme l’extrême droite, ne manque pas l’occasion de critiquer le gouvernement sur la gestion de cette situation. Plus graves sont les propositions formulées, notamment par Monsieur Sarkozy à qui le désir de revanche fait perdre le sens de la mesure.

Les Français ne mesurent pas encore suffisamment avec quelle autorité et détermination le Président de la République et son gouvernement ont su faire face aux événements.

Hier encore, François Hollande rappelait de quelle manière avait été mené, depuis quatre ans, le combat contre un fanatisme meurtrier. Il a aussi insisté, et c’est cela le plus important, sur le rôle de l’Etat de droit dans une Démocratie.

La démagogie est une pratique courante chez certains, à droite. Cela répond d’ailleurs à une attente d’une partie de l’opinion. Il importe donc que soit rappelée en permanence l’impérieuse nécessité de protéger notre Démocratie.

Dans le débat préparatoire à l’élection présidentielle qui aura lieu dans sept mois, nos concitoyens doivent d’ores et déjà bien intégrer que s’il faut éliminer tous les risques d’actes terroristes, il est tout aussi indispensable de veiller en permanence à la garantie de nos droits fondamentaux.

Or, qui mieux que François Hollande est à même de donner cette garantie. Aucun des candidats à la primaire de la droite, aucun des concurrents de gauche du Président de la République n’est à même de nous rassurer.

Alors, lorsque l’inquiétude risque de peser sur la décision des électeurs de 2017, il revient à chacun d’entre nous de rappeler sans relâche ce que déclarait hier François Hollande : « Les Démocraties finissent toujours par gagner la guerre ».