Dimanche
soir, la semaine qui fut marquée par la décision britannique de quitter l’Union
Européenne s’est achevée sur trois bonnes nouvelles.
La
première, c’est la qualification de la France pour jouer les quarts de finale
de l’Euro.
Je
ne suis pas fan de football professionnel : il y a trop d’exagération dans
la rémunération des joueurs ou dans leur transfert d’un club à l’autre.
Cependant, l’Euro retient l’attention d’un nombre important de Français, ce qui
en fait un événement politique dont il faut tenir compte. Quand l’équipe de
France gagne un match nos concitoyens éprouvent un sentiment positif. Dans la
morosité ambiante, ce n’est pas négligeable.
Le deuxième
événement qui m’a particulièrement satisfait, c’est le résultat du référendum
organisé en Loire Atlantique concernant le transfert de l’aéroport de Nantes à
Notre Dame des Landes. La majorité des électeurs concernés a approuvé le
projet.
C’est
une bonne chose car cette réalisation contribuera au développement économique
de la région ouest. Chacun sait que le développement économique est
indispensable pour assurer un développement social.
C’est
une bonne chose également pour l’environnement, n’en déplaise à quelques
« ayatollah » de l’écologie. Les nuisances sonores et la pollution
créées par les activités de l’aéroport d’aujourd’hui méritent d’être traitées,
même si c’est au détriment d’un peu de flore et de faune sur le site envisagé.
Enfin,
les résultats des élections espagnoles m’ont également ravi. Certes, les
conservateurs arrivent en tête et je le regrette. Néanmoins, mes amis
socialistes espagnols obtiennent des résultats qui leur permettent de se
maintenir comme deuxième force politique du pays. Les populistes de « Podemos »
en ont été pour leurs frais.
Quelques
esprits bien pensants, en France, considéraient qu’il y avait à travers ce
mouvement, une nouvelle forme de la gauche qui se manifestait, la réalité est
tout autre : il n’y a pas de populisme de gauche ou de droite. Ce courant
politique qui se développe dans de nombreux pays en Europe et la France n’y
échappe pas, mais aussi aux Etats-Unis, n’a d’autre ambition que d’occuper le
pouvoir pour ensuite remettre en question des valeurs fondamentales qui sont la
base de notre démocratie.
C’est à ce combat qu’il faut nous préparer si nous ne voulons pas que notre société soit entrainée vers des lendemains qui déchantent.
C’est à ce combat qu’il faut nous préparer si nous ne voulons pas que notre société soit entrainée vers des lendemains qui déchantent.