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vendredi 25 mars 2016

Détermination

La tentation serait grande, ce matin, de se laisser aller au découragement. La publication du nombre de demandeurs d’emplois fait apparaître une nouvelle augmentation. On avait connu une baisse le mois dernier et on pouvait légitimement espérer que le processus d’inversion de la courbe du chômage allait se confirmer.

On pouvait d’autant plus l’espérer que plusieurs éléments positifs sont à prendre en considération. J’en ai évoqué quelques-uns vendredi dernier : le déficit des finances publics maîtrisé, celui de la Sécurité Sociale en baisse significative, le redressement de la compétitivité, conséquence d’un coût du travail plus faible qu’en Allemagne.

Bernard Roman, dans son blog de mardi dernier, souligne que « les résultats donnent raison aux choix du Président ».

Malheureusement, tous ces éléments démontrant de façon incontestable que les résultats escomptés sont au rendez-vous ne sont pas portés à la connaissance de nos concitoyens, ni par le Gouvernement dans sa communication, ni par le Parti Socialiste qui devrait relayer l’action du gouvernement ni, bien entendu, par les médias.

Nous sommes dans ce paradoxe que la gauche est en difficulté vis-à-vis de l’opinion alors qu’elle engrange, petit à petit, les fruits de sa politique.

Dans treize mois, nous serons au premier tour de l’élection présidentielle de 2017. François Hollande sera-t-il candidat ? Cette question est dans toutes les têtes, revient régulièrement chez les commentateurs. Nous savons que c’est lui qui apportera la réponse.

Je fais partie de ceux qui le souhaitent, ne serait-ce que parce qu’il aura ainsi l’occasion de démontrer le bien-fondé des décisions, parfois difficiles, qu’il aura prises ou fait prendre par son gouvernement et la majorité parlementaire.

Mais au-delà de ce bilan, nos concitoyens devront admettre qu’il est celui qui pourra le mieux conduire la France vers son redressement qu’il convient de parachever. Ils devront l’admettre parce que aucun des candidats ou candidates annoncés n’est en mesure de garantir la poursuite du rétablissement de la Justice sociale à laquelle nous aspirons tous.

Celles et ceux qui, à gauche, ambitionnent d’accéder à cette responsabilité, sont des irréalistes, voire des irresponsables.

A droite, le choix est large mais l’idéologie est la même pour tous : le libéralisme, source de tant d’inégalités et d’injustices.

Alors, il est évident que le découragement n’a pas sa place dans l’action politique du moment.

Plus que jamais, c’est de détermination dont nous avons besoin.

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Ce jeudi 22 mars, j’ai publié en ligne un billet sur la politique départementale. On peut le consulter sur « Google ».