Le 2ème
tour des régionales de ce dimanche a démontré que la stratégie de front
républicain décidée par le Parti Socialiste était la bonne. L ’extrême-droite a
été éliminée et ne présidera aucune région.
Dans les
deux régions où les Socialistes se sont désistés ou en Alsace où ils ont retiré
leur investiture, la Droite a été élue alors que l’on pouvait craindre le pire.
En Bourgogne-Franche-Comté
où la menace FN
existait également, le report des voix de Gauche s’est effectué dans de bonnes
conditions et la
liste Socialiste a été élue.
Monsieur
Sarkozy et son parti porteront devant l’histoire la responsabilité d’avoir
méprisé les électeurs de gauche du 1er tour. Des listes d’union
nationale auraient pu être présentées et cela aurait satisfait près de 75 % des
citoyens de notre pays.
Obnubilé
par son désir de revanche, l’ancien président a préféré faire passer son intérêt
personnel avant celui des Français.
Les commentaires
qui ont suivi l’annonce des résultats ont, bien entendu, été divers. La plupart
ont exprimé la très grande satisfaction d’avoir écarté le Front National des
premiers rôles régionaux.
D’autres
ont repris leur sempiternel refrain selon lequel la politique du gouvernement
devrait s’infléchir pour être plus à gauche.
Cela n’a
pas de sens dans un pays comme le nôtre, frappé par les attentats terroristes
du 7 janvier et du 13 novembre, abasourdi par le chômage qui pèse lourdement
sur nos concitoyens.
Je ne
comprends pas ce genre d’arguments alors que les résultats électoraux donnent,
globalement une majorité à la
droite. C ’est au contraire un maintien du cap fixé par le
Président de la République qu’il faut tenir, plus fermement que jamais.
Les résultats
positifs et satisfaisants de la COP21 sur le climat, réunie à l’initiative de
François Hollande est une preuve supplémentaire de sa capacité à gérer les
situations difficiles et délicates.
D’ailleurs,
les Français le reconnaissent en lui accordant leur confiance de plus en plus
nombreux.
La suite
des élections régionales doit se mettre en place dès maintenant.
Si les
Socialistes et la Gauche n’ont pas de conseillers régionaux dans le Nord-Pas de
Calais-Picardie, cela ne signifie pas qu’ils se désintéressent de la Région. Bien au
contraire.
Pour en
témoigner, il conviendra de mettre en place un groupe de travail permanent,
représentant les 5 départements de la Région. Ce groupe de travail constitué à l’initiative
des Socialistes dès le 4 janvier jour de l’installation du nouvel exécutif,
pourra associer les autres formations politiques de gauche si elles le
souhaitent.
Cette instance
aura pour mission de contrôler, de l’extérieur certes, les décisions de la
majorité régionale et de son exécutif. Elle devra s’employer également à faire
des propositions qui répondront aux attentes et aux besoins de la population
concernée.
Après tout,
6 ans cela passe vite et l’objectif est désormais évident : la reconquête.