Au cours de
cette semaine qui se terminera par l’élection des Conseils Régionaux, tout a
été dit sur la stratégie des Socialistes pour le deuxième tour.
Je crois même
que cette stratégie est désormais bien comprise par les électeurs de gauche :
tous sont déterminés à éliminer l’extrême droite.
Cette volonté
d’élimination ne s’explique pas seulement par des raisons d’idéologies, mais
aussi par la mise en œuvre de politiques néfastes pour les populations de nos
régions.
Je constate
que beaucoup de mes concitoyens ont oublié l’Histoire. Il en est même qui, sans
être des militants du Front National, approuvent les théories de rejet, de
racisme, de xénophobie et ne prennent pas en considération les conséquences des
changements qui interviendraient.
Je ne
tomberai pas dans le lieu commun qui consiste à dire que le message envoyé par
les électeurs est entendu. Je constate simplement que, élections après
élections, depuis trente ans, l’extrême droite attire de plus en plus de
citoyens.
C’est vrai
en France, bien sûr, et nous sommes bien placés pour le constater. C’est vrai
aussi dans d’autres pays d’Europe et même aux Etats-Unis.
La question
qui se pose est évidente : pourquoi en arrive-t-on à cette situation ?
Comment inverser la tendance ?
Les réponses
devront être apportées rapidement et cela passera notamment par une étude
approfondie des propositions du Front National afin de démontrer l’incohérence,
l’irréalisme et la tromperie qu’elles recouvrent.
Manuel
Valls a parlé d’arnaque à propos de la manière dont le clan Le Pen s’emploie à
entraîner les Français dans des impasses. Il a tout à fait raison et il nous
faudra convaincre celles et ceux qui se laissent berner par la démagogie et le
mensonge.
C’est le
travail auquel devront se consacrer toutes celles et tous ceux qui sont
attachés aux valeurs de la République et de la Démocratie.
La priorité
immédiate réside dans le vote de dimanche. Deux listes sont en présence dans ma
région, comme en Provence. Pour éliminer l’extrême droite et le clan Le Pen
dans ces deux régions, le choix est évident : il faudra voter pour les
listes de droite.
L’homme de
gauche que je suis, comme le Parti Socialiste unanime, sait faire passer l’intérêt
général avant son intérêt partisan.
Il y va de notre avenir
collectif.