Dans moins
de quarante huit heures, nous connaîtrons les résultats du premier tour des
élections régionales. Dimanche soir nous pourrons analyser les résultats sur
des bases réelles et non supputer des hypothèses à partir de sondages.
La politique
n’est pas une science exacte. Elle doit d’abord tenir compte des facteurs
humains puisque ce sont les hommes et les femmes, jeunes et moins jeunes qui
sont directement concernés par l’action politique.
Les électeurs
se préparent à désigner des assemblées régionales qui, elles-mêmes, éliront
leur président. C’est là que tout commencera véritablement pour les nouvelles
régions, leurs élus, leurs compétences.
Bien entendu,
les électeurs tiendront compte du bilan de la majorité de gauche sortante. Ce bilan
est-il insatisfaisant au point de sanctionner ceux qui l’ont porté au cours du
mandat écoulé ? La réponse est non et je n’ai pas entendu la droite
républicaine s’en prendre violemment à ce bilan.
Les électeurs
regarderont également, je pense, les propositions des candidats.
Chaque liste,
à gauche comme à droite, est porteuse d’aspirations ambitieuses pour la Région.
A l’inverse,
ce qui m’a frappé dans la circulaire électorale de la fasciste Le Pen ,
c’est la faiblesse des actions envisagées, tant sur le plan quantitatif que
qualitatif.
Enfin, les
citoyens qui voteront seront forcément influencés par le contexte.
Or, si l’on
regarde objectivement la situation nationale et internationale on doit se dire
la chance que nous avons d’avoir à la tête de notre pays un homme comme
François Hollande.
Il aura su
placer la France au premier rang des pays du monde engagés dans la lutte pour
la sauvegarde de la planète.
Certes, la
COP21 n’est pas terminée et on ne peut pas préjuger de ses résultats finaux.
Cependant,
le simple fait qu’elle ait rassemblé à Paris les Chefs d’Etats et de
Gouvernement de la planète toute entière est en soi un succès.
Par ailleurs,
les actions engagées au lendemain des attentats terroristes du 13 novembre ont
permis de mesurer la capacité du Président de la République de conduire notre
pays dans l’Union Nationale et d’assurer notre sécurité.
Il reste
moins de quarante huit heures écrivais-je au début de mon propos.
Je souhaite que ce délai
soit utile au triomphe des valeurs républicaines.