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vendredi 27 novembre 2015

Hommage

Ce vendredi matin, deux semaines après les infâmes attentats qui ont fait 130 morts, ce ne sont pas seulement les deux mille personnes rassemblées dans la Cour des Invalides qui rendront hommage aux victimes, mais la France toute entière qui manifestera son émotion.

On entend déjà quelques voix discordantes dans l’expression unanime du respect dont on doit témoigner en pareil cas.

Pour certains, on n’aurait rien fait depuis l’attentat contre « Charlie Hebdo ». Ceux-là pensent-ils sérieusement que depuis janvier dernier, les services de police sont restés passifs et attentistes ?

La meilleure réponse réside dans la rapidité avec laquelle les terroristes auteurs de ces actes barbares, ont été localisés et mis hors d’état de nuire.

D’autres dénoncent l’importance des ventes d’armes à travers le monde par des entreprises françaises. Le désarmement généralisé n’est malheureusement pas une réalité et, à l’inverse, trop de conflits armés secouent la planète. Le pacifisme exacerbé ne garantit malheureusement pas la Paix.

Dans un autre registre quelques bons esprits commencent à se faire entendre sur le thème : l’état d’urgence est une atteinte à nos libertés.

La Liberté est une des valeurs indéfectibles de la République. Ce procès d’intention est particulièrement mal venu alors qu’il s’agit d’abord de se donner les moyens les plus efficaces possibles pour débusquer et arrêter tous ceux qui veulent porter atteinte à notre liberté, ne serait-ce que la liberté de vivre et de penser.

Je veux croire que tous ceux qui se distinguent en exprimant ces points de vue discordants par rapport à l’union nationale que nous connaissons auront suivi l’hommage rendu ce jour par le Président de la République.

Au-delà de la compassion qu’il a manifestée à l’égard des familles des victimes, François Hollande a, une nouvelle fois, démontré sa détermination à permettre à la France et aux Français de garder la tête haute et à défendre les valeurs de la République.

Les terroristes n’auront pas le dernier mot.