Mardi soir,
une radio et une télévision nationales, une télévision et un quotidien
régionaux ont relayé un débat entre les trois « têtes de listes »,
qui prétendent à la présidence du Nord-Pas de Calais-Picardie.
Cela a
contribué au lancement d’une campagne électorale préparatoire à des élections
de grande importance : « les régionales ».
Les auditeurs
et téléspectateurs de cette émission, les lecteurs du lendemain ont pu
apprécier les qualités de chacun des participants.
Pour tous
les observateurs, Pierre De Saintignon aura été le plus convaincant. A l’inverse,
la démonstration aura été faite de l’objectif recherché par le candidat de
droite et la candidate d’extrême-droite : se servir de cette élection
territoriale comme d’un tremplin pour une élection nationale. La Région et ses
habitants leur importent peu.
A l’occasion
de ce débat, on a pu constater la parfaite connaissance des dossiers chez
Pierre De Saintignon. On a pu mesurer les résultats obtenus par une gestion
dont il fut un acteur déterminant. La politique régionale proposée pour les 6
années à venir en matière d’emploi, de formation, de développement économique,
sujets qui relèvent de la compétence de la Région, ont convaincu de la volonté
de la gauche et des Socialistes de servir véritablement les 6 millions d’habitants
qui y vivent.
La partie
du débat que les organisateurs ont voulu consacrer aux migrants et réfugiés de
Calais a permis à la
candidate FN de tenir une nouvelle fois des propos racistes,
xénophobes et, en tout cas, contraires aux valeurs de la République.
Cette question
n’est pas, on le sait, de compétence régionale.
Par ailleurs,
ne se pose pas, non plus, la définition d’une stratégie de 2ème tour.
Pour la Gauche, c’est le 1er tour qu’il faut gagner. Les citoyens
qui ont répondu positivement à la question posée par le Parti Socialiste sur l’Union
au 1er tour savent que c’est la liste des Socialistes et de leurs
alliés qui incarne cette union. C’est cette liste qu’ils doivent soutenir le 6
décembre prochain.
Une question
revient sans cesse dans cette période : comment éviter une présidence d’extrême-droite
dans la Région ? La réponse est évidente : la gauche doit être
majoritaire dès le 1er tour.
Plus que jamais, l’abstention
comme la dispersion mettent en péril la démocratie locale. Il reste 5 semaines
pour en convaincre le plus grand nombre de nos concitoyens.