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lundi 5 octobre 2015

Poser la bonne question

On qualifie parfois de question idiote une interrogation dont la réponse est évidente eu égard à celui ou à ceux qu’on la pose.

La question qu’envisagent de poser prochainement quelques « apparatchiks » écologistes, d’abord anti-gauche, est à ranger dans cette catégorie.

Demander à un pauvre s’il veut être riche est aussi idiot que ce que certains ont imaginé de demander aux Français pour contrecarrer l’initiative des Socialistes.

Nous, nous voulons que les citoyens et citoyennes de gauche fassent entendre leur voix et demandent des listes d’union pour les élections régionales du 6 décembre prochain.

D’autres, prétendument à gauche, en réalité, plus sûrement adversaires du concept de Gauche de gouvernement, veulent polluer la démarche démocratique en créant la confusion.

Il ne s’agit pas, en effet, en élisant les Conseils Régionaux, de se prononcer sur la politique nationale.

Le véritable enjeu, c’est de faire barrage à l’extrême-droite et de maintenir une gestion de gauche dans nos Régions.

Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique où les citoyens désignent leurs représentants à tous les niveaux de notre organisation territoriale. N’est-il donc pas possible d’imaginer que le choix des électeurs soit fait en tenant compte d’abord de la nature du vote ?

L’élection présidentielle et les élections législatives permettent de désigner celles et ceux qui dirigeront le pays.

Si, à la fin du mandat, cinq ans plus tard, les électeurs ne sont pas satisfaits et préfèrent choisir le retour de ceux qu’ils ont battus cinq ans plus tôt ou risquer l’aventure dangereuse de l’extrême-droite, ils en auront l’occasion en 2017.

Aujourd’hui, je le répète, ce sont les Conseils Régionaux qu’il s’agira d’élire les 6 et 13 décembre.

Il est désespérant de constater que certains qui prétendent être des acteurs de la vie politique française procèdent à de tels amalgames.

En réalité, ceux qui refusent l’union à gauche sentent bien qu’ils ne sont pas suivis par l’opinion.

Un sondage publié il y a quelques jours faisait apparaître que 67 % des sympathisants de gauche sont pour l’union.

S’entêter dans une position de division, c’est témoigner d’une volonté d’échec de la Gauche.

C’est impardonnable.