On qualifie
parfois de question idiote une interrogation dont la réponse est évidente eu
égard à celui ou à ceux qu’on la pose.
La question
qu’envisagent de poser prochainement quelques « apparatchiks »
écologistes, d’abord anti-gauche, est à ranger dans cette catégorie.
Demander à
un pauvre s’il veut être riche est aussi idiot que ce que certains ont imaginé
de demander aux Français pour contrecarrer l’initiative des Socialistes.
Nous, nous
voulons que les citoyens et citoyennes de gauche fassent entendre leur voix et
demandent des listes d’union pour les élections régionales du 6 décembre
prochain.
D’autres, prétendument
à gauche, en réalité, plus sûrement adversaires du concept de Gauche de
gouvernement, veulent polluer la démarche démocratique en créant la confusion.
Il ne s’agit
pas, en effet, en élisant les Conseils Régionaux, de se prononcer sur la
politique nationale.
Le véritable
enjeu, c’est de faire barrage à l’extrême-droite et de maintenir une gestion de
gauche dans nos Régions.
Nous avons
la chance de vivre dans un pays démocratique où les citoyens désignent leurs
représentants à tous les niveaux de notre organisation territoriale. N’est-il
donc pas possible d’imaginer que le choix des électeurs soit fait en tenant
compte d’abord de la nature du vote ?
L’élection
présidentielle et les élections législatives permettent de désigner celles et
ceux qui dirigeront le pays.
Si, à la
fin du mandat, cinq ans plus tard, les électeurs ne sont pas satisfaits et
préfèrent choisir le retour de ceux qu’ils ont battus cinq ans plus tôt ou
risquer l’aventure dangereuse de l’extrême-droite, ils en auront l’occasion en
2017.
Aujourd’hui,
je le répète, ce sont les Conseils Régionaux qu’il s’agira d’élire les 6 et 13
décembre.
Il est
désespérant de constater que certains qui prétendent être des acteurs de la vie
politique française procèdent à de tels amalgames.
En réalité,
ceux qui refusent l’union à gauche sentent bien qu’ils ne sont pas suivis par l’opinion.
Un sondage
publié il y a quelques jours faisait apparaître que 67 % des sympathisants de
gauche sont pour l’union.
S’entêter
dans une position de division, c’est témoigner d’une volonté d’échec de la
Gauche.
C’est
impardonnable.