C’est
toujours avec beaucoup de plaisir que j’ai félicité et que je continue de
féliciter les personnes qui se voient décerner une distinction comme la Légion
d’Honneur, par exemple.
Je n’imaginais
pas un seul instant que cela pourrait m’arriver parce qu’il ne me semblait pas
que mes activités politiques justifiaient une telle reconnaissance de la
République.
C’est
pourtant ce que j’ai connu le 14 juillet 2013, un an après avoir cessé mes
fonctions parlementaires, lorsque j’ai figuré dans la liste des attributaires
des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.
Depuis cette
date, je n’avais pas demandé une remise officielle qui, seule, donne la
reconnaissance de cette décoration.
Je n’avais
rien engagé, non pas par négligence, mais bien parce que ce que j’ai fait au
nom de mes concitoyens, à travers mes mandats électifs, me paraissait
véritablement reconnu par mes réélections continues et successives.
Il fallait
cependant passer par cette cérémonie : c’est ce à quoi m’ont poussé de
nombreux amis et proches.
C’est le
Président de la République que j’ai sollicité pour me parrainer. Ce fut fait le
30 septembre dernier.
Je n’en
aurais pas parlé ici si la presse régionale ne s’en était pas fait l’écho. Cet écho
médiatique m’a rendu destinataire à mon tour de messages de félicitations.
Si, par
éthique, je revendique toute absence de vanité dans mon comportement, je ne
veux pas faire état de fausse modestie : je suis heureux d’avoir reçu
cette distinction de la République.
Je le suis
encore davantage parce qu’elle m’a été remise par François Hollande.
Les mots qu’il
a prononcés mercredi soir, même s’ils m’ont paru beaucoup trop élogieux à mon
égard, m’ont conforté dans l’idée force qui a guidé ma vie politique : le
suffrage universel est la clé de voûte de la Démocratie.
Celui qui
considère que la connaissance théorique, les diplômes, l’emportent sur la
valeur d’une élection, se trompe lourdement.
J’ai été particulièrement
heureux d’entendre le Président de la République rappeler ce principe
fondamental qui a toujours été ma référence.