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vendredi 2 octobre 2015

Au service de la République

C’est toujours avec beaucoup de plaisir que j’ai félicité et que je continue de féliciter les personnes qui se voient décerner une distinction comme la Légion d’Honneur, par exemple.

Je n’imaginais pas un seul instant que cela pourrait m’arriver parce qu’il ne me semblait pas que mes activités politiques justifiaient une telle reconnaissance de la République.

C’est pourtant ce que j’ai connu le 14 juillet 2013, un an après avoir cessé mes fonctions parlementaires, lorsque j’ai figuré dans la liste des attributaires des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Depuis cette date, je n’avais pas demandé une remise officielle qui, seule, donne la reconnaissance de cette décoration.

Je n’avais rien engagé, non pas par négligence, mais bien parce que ce que j’ai fait au nom de mes concitoyens, à travers mes mandats électifs, me paraissait véritablement reconnu par mes réélections continues et successives.

Il fallait cependant passer par cette cérémonie : c’est ce à quoi m’ont poussé de nombreux amis et proches.

C’est le Président de la République que j’ai sollicité pour me parrainer. Ce fut fait le 30 septembre dernier.

Je n’en aurais pas parlé ici si la presse régionale ne s’en était pas fait l’écho. Cet écho médiatique m’a rendu destinataire à mon tour de messages de félicitations.

Si, par éthique, je revendique toute absence de vanité dans mon comportement, je ne veux pas faire état de fausse modestie : je suis heureux d’avoir reçu cette distinction de la République.

Je le suis encore davantage parce qu’elle m’a été remise par François Hollande.

Les mots qu’il a prononcés mercredi soir, même s’ils m’ont paru beaucoup trop élogieux à mon égard, m’ont conforté dans l’idée force qui a guidé ma vie politique : le suffrage universel est la clé de voûte de la Démocratie.

Celui qui considère que la connaissance théorique, les diplômes, l’emportent sur la valeur d’une élection, se trompe lourdement.

J’ai été particulièrement heureux d’entendre le Président de la République rappeler ce principe fondamental qui a toujours été ma référence.