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lundi 21 septembre 2015

Union de la Gauche

Ce thème des années 70 est on ne peut plus d’actualité, à quelques semaines des élections régionales et au moment où les sondages indiquent des pourcentages sans précédent pour l’extrême-droite.

L’initiative du Parti Socialiste et de son Premier Secrétaire Jean Christophe Cambadélis est un bon moyen pour que le « peuple de gauche » donne son avis.

Il s’agit, je le rappelle, de consulter dans quelques jours, à la mi-octobre vraisemblablement, les électrices et électeurs de gauche pour qu’ils disent s’ils veulent ou non une alliance électorale des formations politiques de gauche, dès le 1er tour des élections régionales.

Historiquement parlant, cette union s’est faite pour le deuxième tour. Il y a eu des exceptions, la dernière en date s’étant produite ce dimanche, à Noisy le Grand, en Seine Saint Denis, où le maintien de la liste mélanchoniste au 2ème tour a eu pour conséquence l’élection de la Droite à la mairie de cette commune.

Cette fois, c’est dès le 1er tour que les Socialistes proposent à leurs partenaires, les écologistes et les communistes, de se retrouver sur une liste commune, pour faire barrage à la Droite et à l’extrême-droite.

Je ne doute pas que ces hommes et ces femmes de gauche qui se sont rassemblés pour la victoire en 1981, en 1988, en 2012 suggéreront, par leur vote, un rassemblement dès le 1er tour.

Celles et ceux qui ont en charge les formations politiques réticentes à l’idée de l’union ne pourront pas ne pas entendre ce que demandent leurs concitoyens.

Dans ma région, par exemple, j’évoquais lundi dernier la responsabilité que prenait devant l’histoire une majorité d’une assemblée de 376 militants écologistes, c'est-à-dire un peu plus de 200 personnes, qui décidait de laisser la Droite ou l’extrême-droite s’emparer des rênes du Nord-Pas de Calais-Picardie en refusant l’union.

Les 26 000 militants socialistes de cette même région disent non et en appellent à la parole des hommes et des femmes de gauche.

Ce seront ces derniers qui auront l’occasion de dire ce qu’ils veulent.

Ce n’est pas une « grosse ficelle » comme le prétendent les dirigeants écologistes ou mélanchonistes. C’est tout simplement la Démocratie.