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vendredi 18 septembre 2015

Un sondage n’est pas une élection

Il est évident qu’un sondage électoral n’est en aucun cas l’élection elle-même. C’est un indicateur à un moment « M ». Il faut en tenir compte.

Il est non moins évident que lorsqu’un sondage est publié, ceux qui sont concernés le préfèrent bon et même très bon plutôt que de prendre connaissance de résultats à venir peu encourageants.

La presse régionale d’hier a rendu compte d’un sondage concernant les élections régionales dans la région Nord-Pas de Calais-Picardie.

Les résultats présentés sont loin d’être bons pour la liste socialiste. Cela ne signifie pas pour autant que les élections sont perdues. Celles et ceux qui, comme moi, souhaitent la victoire de la gauche doivent prendre en considération que près de trois mois nous séparent de ces élections et que beaucoup de choses peuvent se passer dans cette période à venir.

J’écrivais au début de cette année que les sondages nous donneraient des indications nous permettant d’organiser la campagne en conséquence. Nous y sommes.

Les électeurs interrogés n’ont pas fait la différence entre une politique nationale qui ne les satisfait pas et une politique régionale dont les résultats positifs témoignent de la capacité de la Gauche à diriger cette région.

Qu’il s’agisse de la politique économique, de la formation à travers l’enseignement supérieur et les lycées, de la santé, de la culture dans tous ces domaines et dans beaucoup d’autres, la réussite des actions engagées est incontestable.

Pour ce qui est de la politique nationale, d’autres rendez-vous démocratiques sont fixés. Chaque chose en son temps.

Les citoyens nordistes et picards se doivent de prendre en considération, au moment de leur choix, ce qui a été fait pour eux, dans leur région et ce que proposent les uns et les autres pour cette même région.

Je n’ai pas encore lu ni entendu les têtes de listes de la Droite et de l’extrême droite proposer des mesures qui serviront le Nord-Pas de Calais-Picardie. Ils se contentent de critiquer la politique du gouvernement.

A gauche, ce sondage devrait éclairer la réflexion des écologistes et des communistes sur les conséquences de leurs décisions de refuser une liste commune.

Il n’est pas trop tard pour provoquer le sursaut nécessaire qui conduira à la victoire. Je l’espère et je l’attends.