La braderie
de Lille vient de se dérouler ce week-end. Cette tradition ancestrale
constitue, depuis des décennies, la rentrée politique régionale.
Bien entendu,
des événements ont marqué la période estivale qui touche à sa fin.
Je n’y
reviens pas sauf à exprimer toute mon émotion, partagée largement à travers le
monde, devant ces images d’un enfant mort sur une plage de Turquie.
Le traitement
de la situation des réfugiés, qu’on appelle à tord migrants, est une impérieuse nécessité pour les
responsables politiques de France, de l’Europe et même du monde entier.
Le Président
de la République, dans sa conférence de presse de ce jour a fait du problème
des réfugiés un des sujets principaux de ses choix du moment.
Ses deux
propositions majeures, la définition d’une politique européenne et une
conférence internationale, sont à la hauteur de la gravité de la situation.
Il appartient
désormais aux gouvernements des pays de l’Union Européenne de manifester leur
volonté de solidarité ou, si ce n’était pas le cas, d’entraîner l’Europe dans
un repli nationaliste de chaque pays membre.
Malheureusement,
cette thèse a des soutiens en France, à droite et à l’extrême droite.
Ceux-là
jouent avec le feu et contre la France.
Il appartient
également à la communauté internationale, sans doute sous l’égide de l’ONU, de
se saisir de la proposition de François Hollande.
Il y va du
maintien de la paix dans le monde.
Le Président
de la République a par ailleurs affiché sa détermination à mettre en œuvre les
moyens militaires nécessaires à la protection des Français contre le
terrorisme.
On sait que
ce dernier prend ses sources dans certains pays du Moyen Orient, en Syrie
notamment. C’est donc là qu’il convient d’intervenir. Les modalités de ces
interventions aériennes seront définies avec le Parlement comme le prévoit
notre Constitution.
Ce choix de
François Hollande est particulièrement responsable. Je veux croire que les
commentaires seront favorables.
Ces graves
problèmes, celui des réfugiés ou celui du terrorisme, n’ont pas empêché le
Président d’évoquer d’autres sujets d’importance : les impôts, l’environnement,
le droit du travail, les élections régionales.
Les explications qu’il a
apportées sur chacune de ces questions ont démontré, à l’évidence, le bien
fondé de la politique qu’il conduit depuis juin 2012.