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vendredi 11 septembre 2015

Face aux guerres : la Solidarité

La guerre est vieille comme le monde. Au fil des millénaires que compte l’espèce humaine, c’est ce vocable qui a été utilisé pour désigner les conflits, les affrontements meurtriers par lesquels les hommes se sont massacrés, parfois pour des idées, souvent pour des ambitions de pouvoir.

Toutes les guerres sont à l’origine de malheurs collatéraux. Celui auquel sont confrontés aujourd’hui ces dizaines de milliers d’hommes, de femmes, d’enfants qui fuient leur pays en guerre n’est pas des moindres.

Devant ce drame vécu par les réfugiés, un seul mot, une seule obligation : la solidarité.

Trop nombreux sont encore les Etats et leurs dirigeants qui pratiquent la politique de l’autruche qui se met la tête dans le sable pour ne pas voir.

Trop nombreux sont aussi ces responsables politiques qui, sous prétexte de protéger leurs populations, refusent catégoriquement d’accueillir les victimes de ces nombreuses guerres contemporaines.

Ils ont tort et sont condamnables, surtout lorsqu’il s’agit d’Etats membres de l’Union Européenne.

Cette dernière a été créée et continue de se construire, difficilement certes, sur la base de la solidarité.

Il est incompréhensible et il n’est pas possible d’accepter que certains de ces pays qui ont voulu rejoindre l’Union Européenne après avoir connu plusieurs décennies de privation de liberté (je pense à la Hongrie, par exemple) refusent d’accueillir les réfugiés et se « barricadent » à l’intérieur de leurs frontières.

Mais cette incompréhension atteint son comble quand un ancien Président de la République fait passer d’abord son envie de revanche avant de se ranger dans le camp de la solidarité.

Le comportement de Monsieur Sarkozy et de tous ceux, dans son parti, qui le suivent, est indigne. C’est le cas notamment de Monsieur Bertrand, tête de liste de la Droite pour les élections dans ma Région.

Heureusement, pour l’honneur de la France et de l’Europe, François Hollande a fait le choix, comme il l’a annoncé dans sa conférence de presse du 7 septembre dernier, d’accueillir dans notre pays une part significative du nombre de personnes fuyant les guerres.

Avec la Chancelière allemande, il a ouvert le débat au niveau européen et le Président de la Commission, Monsieur Junker, a formulé des propositions qui seront débattues lundi prochain.

Un processus de solidarité est engagé. A droite et à l’extrême-droite on le dénonce et on s’y oppose. Cela n’est pas surprenant : conservatisme et solidarité sont antinomiques.