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lundi 13 juillet 2015

Une priorité : se rassembler

Pour les acteurs de la vie politique, la priorité doit toujours être le rassemblement et non le clivage ou le clanisme.

Aujourd’hui, à gauche, cette priorité s’impose plus que jamais si nous voulons aborder les élections régionales dans les meilleures conditions possibles.

C’est autour du Parti Socialiste que ce rassemblement doit se réaliser. Il a déjà commencé avec les Radicaux de Gauche et le Mouvement République et Citoyen.

Il appartient désormais au Parti Communiste et aux Ecologistes de dire clairement ce qu’ils veulent : le succès de la Gauche ou la victoire de la Droite, voire de l’extrême-droite.

Que chacune de ces deux formations posent des conditions, c’est normal et cela sert de base à la discussion à engager.

Qu’elles expriment des réserves, parfois des critiques et même une franche opposition vis-à-vis de la politique nationale conduite par le gouvernement, c’est une conséquence du système démocratique qui est le nôtre.

Pour autant, ce positionnement national ne justifierait en rien un blocage à toute idée de listes communes pour les élections régionales.

L’objectif est évident : maintenir une gestion de gauche dans le plus grand nombre de régions. L’heure n’est plus aux « leçons » à donner au gouvernement pour qu’il infléchisse sa politique comme ce fut le cas au moment des élections municipales en 2014 et départementales au début de cette année. Ce débat interviendra un an plus tard, lorsqu’il s’agira de l’élection présidentielle puis des législatives.

Pour l’heure, c’est l’avenir des Régions, de ces nouvelles grandes régions, qui est en cause.

L’emploi, le développement économique, la formation, l’aménagement et de nombreux autres sujets touchant à notre vie collective seront au centre des débats des semaines à venir.

Ces débats seront d’autant plus porteurs d’avenir s’ils sont conduits par une Gauche rassemblée.

C’est possible si chacun intègre bien les enjeux qui sont en cause.

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Au moment où je conclus ce blog, j’apprends qu’un accord a été conclu à Bruxelles concernant la Grèce. J’en ressens une très grande satisfaction.


Je salue l’action de François Hollande dans la gestion de cette affaire. Nul doute que sa détermination à maintenir la Grèce dans la zone euros aura permis cet heureux dénouement.