Pour les
acteurs de la vie politique, la priorité doit toujours être le rassemblement et
non le clivage ou le clanisme.
Aujourd’hui,
à gauche, cette priorité s’impose plus que jamais si nous voulons aborder les
élections régionales dans les meilleures conditions possibles.
C’est
autour du Parti Socialiste que ce rassemblement doit se réaliser. Il a déjà
commencé avec les Radicaux de Gauche et le Mouvement République et Citoyen.
Il appartient
désormais au Parti Communiste et aux Ecologistes de dire clairement ce qu’ils
veulent : le succès de la Gauche ou la victoire de la Droite, voire de l’extrême-droite.
Que chacune
de ces deux formations posent des conditions, c’est normal et cela sert de base
à la discussion à engager.
Qu’elles expriment
des réserves, parfois des critiques et même une franche opposition vis-à-vis de
la politique nationale conduite par le gouvernement, c’est une conséquence du
système démocratique qui est le nôtre.
Pour autant,
ce positionnement national ne justifierait en rien un blocage à toute idée de
listes communes pour les élections régionales.
L’objectif
est évident : maintenir une gestion de gauche dans le plus grand nombre de
régions. L’heure n’est plus aux « leçons » à donner au gouvernement
pour qu’il infléchisse sa politique comme ce fut le cas au moment des élections
municipales en 2014 et départementales au début de cette année. Ce débat
interviendra un an plus tard, lorsqu’il s’agira de l’élection présidentielle
puis des législatives.
Pour l’heure,
c’est l’avenir des Régions, de ces nouvelles grandes régions, qui est en cause.
L’emploi,
le développement économique, la formation, l’aménagement et de nombreux autres
sujets touchant à notre vie collective seront au centre des débats des semaines
à venir.
Ces débats
seront d’autant plus porteurs d’avenir s’ils sont conduits par une Gauche
rassemblée.
C’est
possible si chacun intègre bien les enjeux qui sont en cause.
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Au moment
où je conclus ce blog, j’apprends qu’un accord a été conclu à Bruxelles
concernant la Grèce. J ’en
ressens une très grande satisfaction.
Je salue l’action
de François Hollande dans la gestion de cette affaire. Nul doute que sa
détermination à maintenir la Grèce dans la zone euros aura permis cet heureux
dénouement.