L’année
scolaire, en même temps que l’année politique se terminent. Nos concitoyens
pensent aux vacances, notamment pour ceux qui pourront « partir » et
voyager. Il est devenu normal, en cette période de juillet / août, que
l’actualité ne retienne pas l’attention de l’opinion.
Il
appartient aux responsables politiques de continuer d’être attentifs à ce qui
se passe en France et dans le monde.
Bien
entendu, le référendum grec de dimanche est un des éléments internationaux
qu’il convient d’observer.
Ce matin,
les sondages donnent le « oui » gagnant. Ce serait bien, même si un
sondage n’est pas le résultat officiel d’un vote démocratique.
Si j’étais
grec, je voterais oui parce que je crois en l’Europe, « nouvelle dimension
de notre avenir », comme disait François Mitterrand.
Après le
« non » français et néerlandais à la réforme audacieuse des
institutions européennes, en 2005, un vote négatif en Grèce provoquerait un
nouveau retard dans la construction européenne indispensable.
Mais, je ne
suis pas grec et je dois donc me limiter à un rôle d’observateur de la
situation dans ce pays.
Au niveau
français, la préparation des élections régionales ne peut pas être mise entre
parenthèses pendant la période estivale.
Dans ma
Région, la candidature de Madame Le Pen, à l’extrême droite n’est pas
véritablement un élément nouveau, même si désormais les Nordistes savent à quoi
s’en tenir. Quand je dis Nordistes, je pense aux 6 millions d’habitants du
Nord-Pas de Calais-Picardie.
Les
sondages publiés il y a quelques jours donnent une indication à un moment
« M ».
Les
Socialistes, avec Pierre de Saintignon, ont une feuille de route évidente.
Il importe
d’abord de tout mettre en œuvre pour rassembler la Gauche, toute la Gauche.
Cela ne se
fera pas sans une discussion ouverte et, forcément, des concessions.
Deux
composantes de cette gauche que je souhaite rassemblée, le Parti Communiste et
les Verts, expriment jusqu’alors leurs réserves quant à l’élaboration d’une
liste d’union. Je veux croire en leur sens des responsabilités pour éviter le
pire dans ma Région.
Il importe
ensuite, et tout autant, de convaincre les électeurs du bien fondé des
arguments mis en avant par les Socialistes.
J’ai écouté
récemment Pierre de Saintignon présenter son programme d’actions et les
propositions pour la nouvelle région. Cela va dans le bon sens.
Nous avons 5 mois pour y
faire adhérer nos concitoyens. Cela fait partie des conditions de la victoire
en décembre prochain.