C’est, bien
entendu, Monsieur Sarkozy que je qualifie ainsi.
Son projet
d’usurpation de la République à son seul profit est devenu, depuis samedi, une
réalité.
La justice,
saisie dans les formes, n’a pas tranché et renvoyé à plus tard ce que je
considère être une obligation : empêcher l’accaparement par quelques uns
de ce qui appartient à tout le monde.
Je l’avais
dit le 17 avril dernier : je suis républicain mais je ne suis ni de
droite, ni sarkozyste.
Ce changement
d’appellation n’est ni plus ni moins qu’un replâtrage pour masquer les
turpitudes d’un parti et de son principal dirigeant.
Car enfin,
n’oublions pas toutes les affaires qui ont considérablement décrédibilisé l’image
de l’UMP.
N’oublions
pas toutes les procédures judiciaires engagées et les fortes suspicions qui
pèsent sur l’implication de l’ancien Président de la République dans ces
affaires.
On peut
avoir des divergences politiques quant aux actions à mener par le gouvernement
et la Droite est dans son rôle d’opposition démocratique à la politique de
gauche engagée par François Hollande.
S’en
prendre au Président de la République, dans les termes utilisés au Congrès du l’UMP
samedi, c’est inadmissible et sûrement pas… républicain.
Les Socialistes
ont incontestablement à faire face à deux adversaires : la Droite et l’extrême-droite,
même si des passerelles de plus en plus larges existent entre les deux.
Le congrès
de Poitiers, à la fin de cette semaine, sera l’occasion de témoigner de notre
détermination à défendre réellement les valeurs de la République.
Qu’on le
veuille ou non, les Socialistes sont démocratiquement depuis juin 2012 en
situation de gouverner la France.
Toutes les tentatives de
tromper nos concitoyens ne légitimeront pas l’usurpation dont la République est
l’objet.