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lundi 1 juin 2015

L’usurpateur

C’est, bien entendu, Monsieur Sarkozy que je qualifie ainsi.

Son projet d’usurpation de la République à son seul profit est devenu, depuis samedi, une réalité.

La justice, saisie dans les formes, n’a pas tranché et renvoyé à plus tard ce que je considère être une obligation : empêcher l’accaparement par quelques uns de ce qui appartient à tout le monde.

Je l’avais dit le 17 avril dernier : je suis républicain mais je ne suis ni de droite, ni sarkozyste.

Ce changement d’appellation n’est ni plus ni moins qu’un replâtrage pour masquer les turpitudes d’un parti et de son principal dirigeant.

Car enfin, n’oublions pas toutes les affaires qui ont considérablement décrédibilisé l’image de l’UMP.

N’oublions pas toutes les procédures judiciaires engagées et les fortes suspicions qui pèsent sur l’implication de l’ancien Président de la République dans ces affaires.

On peut avoir des divergences politiques quant aux actions à mener par le gouvernement et la Droite est dans son rôle d’opposition démocratique à la politique de gauche engagée par François Hollande.

S’en prendre au Président de la République, dans les termes utilisés au Congrès du l’UMP samedi, c’est inadmissible et sûrement pas… républicain.

Les Socialistes ont incontestablement à faire face à deux adversaires : la Droite et l’extrême-droite, même si des passerelles de plus en plus larges existent entre les deux.

Le congrès de Poitiers, à la fin de cette semaine, sera l’occasion de témoigner de notre détermination à défendre réellement les valeurs de la République.

Qu’on le veuille ou non, les Socialistes sont démocratiquement depuis juin 2012 en situation de gouverner la France.

Toutes les tentatives de tromper nos concitoyens ne légitimeront pas l’usurpation dont la République est l’objet.