Après
une période de quelques semaines riche en événements, la vie politique me
semble être dans l’attente des suites qui ne manqueront pas d’intervenir.
Le
Président de la République se prépare à aborder l’échéance de 2017 et commence
à dessiner les lignes d’une campagne électorale qui sera, n’en doutons pas,
intense et rude.
Il
attend une amplification des premiers résultats qui apparaissent en matière de
croissance.
Le
gouvernement et sa majorité parlementaire voient se terminer une troisième
année de gestion des affaires de la France par la gauche.
Ces
3 années d’action au service des Français auront permis de concilier le
redressement économique et financier indispensable avec le maintien de notre
modèle social auquel sont attachés nos concitoyens.
Ils
attendent, légitimement, en retour, une reconnaissance des avancées et des
acquis par l’opinion et les médias.
Le
Parti Socialiste a tenu son congrès. Il s’est donné les moyens de la nouvelle
étape qui nous conduira à l’élection présidentielle.
Les
responsables ont été désignés à tous les niveaux.
Les
militants du Parti Socialiste et les Français qui lui font confiance attendent
des changements intervenus au plan local et départemental et du soutien
signifié au Premier Secrétaire National une dynamique qui a fait défaut ces
derniers temps.
Le
Parti doit désormais consacrer ses efforts, sans faille et sans état d’âme, à
l’explication de la politique menée par le gouvernement.
Mais
toutes ces attentes ne doivent pas, c’est évident, durer plus qu’il ne faut.
On
s’approche à grands pas de la période estivale au cours de laquelle la vie
politique, économique, sociale tourne au ralenti.
C’est
donc dans le mois qui vient que des actes significatifs doivent intervenir.
C’est
la condition pour que l’attente soit réellement porteuse d’espoir.