Je
ne sais pas si la loi que défend actuellement devant le Parlement le Ministre
de l’Economie, Emmanuel Macron, permettra à notre pays de sortir définitivement
de la crise.
Ce
que je sais, par contre, c’est qu’alors que se confirme une reprise de la
croissance, il ne faut se priver d’aucun des moyens susceptibles de favoriser
l’emploi.
Il
est évident que les mesures mises en œuvre depuis 3 ans, tant décriées par la
Droite – c’est son rôle d’opposition – mais aussi par une partie de la Gauche qui
montre ainsi son irresponsabilité, portent leurs fruits.
Les
perspectives de relance confirmées ce matin par l’INSEE sont là pour convaincre
ceux de nos concitoyens qui ont manifesté, ces derniers mois, leur
insatisfaction.
Comme
Kaa, le serpent du Livre de la Jungle s’adressant à Mowgli, je suis amené à
dire : « ayez confiance ».
Cette
confiance, il ne faut pas l’accorder à n’importe qui.
Sûrement
pas à la droite sarkozyste dont le chef de file pense davantage à prendre sa
revanche qu’à l’intérêt des Français.
C’est
encore moins à l’extrême-droite qui se garde bien d’annoncer clairement un
programme économique et social garantissant les grands principes de notre
République, liberté, égalité, fraternité. Il faudra bien que les masques
tombent et que nos concitoyens qui votent pour le Front National se rendent
compte qu’ils se fourvoient et qu’ils mettent la France en péril.
La
confiance, c’est bien au Gouvernement et à sa majorité qu’il faut l’attribuer.
La politique menée prend en compte les contraintes budgétaires qui découlent
d’une crise internationale qui a débuté bien avant l’élection de François
Hollande. Elle doit aussi corriger les effets néfastes des gouvernements de
droite, entre 2002 et 2012.
Cette
politique ne néglige pas pour autant les éléments de notre protection sociale
et contribue même à les renforcer.
En
cette fin de semaine retenons que la confiance a été accordée au gouvernement
et que la censure défendue par la Droite et le Parti Communiste a été rejetée.