A la
lecture des commentaires qui font suite au Congrès socialiste de Poitiers j’observe,
une fois de plus, la volonté manifeste de quelques uns de jeter le discrédit
sur l’action du gouvernement.
Car, à
Poitiers, contrairement à ce que disent certains, les Socialistes se sont
entendus.
Une large majorité
de militants a décidé de soutenir la politique conduite par François Hollande. Le
reste n’est que scories. Le fonctionnement démocratique du Parti Socialiste que
j’évoquais dans mon précédent blog n’est jamais bien compris à l’extérieur. Les
points de vue différents, voire divergents peuvent s’exprimer librement. Ils ne
sont que l’expression d’une minorité et en démocratie, c’est la majorité qui
décide.
La « médiacratie »
dans laquelle nous sommes de plus en plus entraînés a pour conséquence de
donner plus d’importance à la prise de position d’un ancien ministre, Arnaud
Montebourg en l’occurrence, qu’au choix de dizaines de milliers de militants.
Car, « cracher
dans la soupe » comme vient de le faire cet ancien ministre constitue l’arbre
qui cache la forêt.
N’en
déplaise à ceux qui n’ont de cesse de critiquer, le Parti Socialiste est bien rassemblé
derrière son Premier Secrétaire et derrière le gouvernement.
La semaine
qui s’annonce sera la dernière phase d’une procédure qui permet au Parti
Socialiste, tous les 3 ans, de se donner une orientation et de désigner ses
responsables.
Jeudi prochain,
les militants voteront et ce vote permettra de connaître le nom de celui ou de celle
qui dirigera la
Fédération Départementale.
Fidèle à ce
que j’ai retenu de mon engagement aux côtés de Pierre Mauroy pendant 50 ans, j’ai
toujours préconisé l’unité et le rassemblement. Cela peut se faire avant le
vote s’il y a plusieurs candidatures.
Cela devra
se faire après si les militants sont appelés à choisir.
Quelle que soit la forme
qui prévaudra, dès le lendemain du vote, c’est dans l’union que nous servirons
le mieux les intérêts de nos concitoyens.