C’est une
semaine pas comme les autres qui s’ouvre pour les militants socialistes.
D’abord,
parce qu’ils vont voter pour l’une des 4 motions qui fixera la ligne du Parti
Socialiste pour les 3 années à venir.
Sans hésitation,
je voterai la motion A
présentée par le Premier Secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Je la voterai,
parce que c’est une motion de rassemblement.
En effet,
après les échecs enregistrés au cours des rendez-vous électoraux de ces
derniers mois, le rassemblement est une impérieuse nécessité. Fidèle à Pierre
Mauroy pour qui c’était toujours la ligne directrice de son action, j’ai souhaité
ce rassemblement des sensibilités différentes mais légitimes.
Je ne serais
pas socialiste si je préconisais une pensée unique dans nos rangs. La diversité
des points de vue a fait et fera notre force collective.
Je suis
donc satisfait de retrouver, parmi les signataires, derrière le Premier
Secrétaire du Parti Socialiste, des responsables qui ont parfois exprimé
durement leurs réserves vis-à-vis de la politique de François Hollande, au
cours des mois écoulés.
Je salue
leur sens des responsabilités car, à deux ans des élections présidentielles et
législatives, tous les Socialistes ont le devoir de soutenir la politique du
Président de la République et de son gouvernement.
C’est d’autant
plus facile à faire que cette politique commence à porter ses fruits.
Je reste
prudent et ne commente pas davantage aujourd’hui les bons résultats de la croissance. Je reste
confiant, convaincu que j’ai toujours été que cette politique de rigueur était
la bonne.
L’autre
sujet qui retiendra sûrement l’attention des socialistes sera la publication,
ce matin, dans un grand quotidien régional, d’une série de commentaires sur le
Parti dans le Nord.
Il faut
toujours prendre du recul par rapport à ce qui est publié dans la presse. Les journalistes
ont pour mission d’informer et j’ai observé, au fil des ans, qu’ils le font
généralement avec objectivité.
Néanmoins,
il ne faudrait pas que le fonctionnement du PS soit réglé à l’extérieur.
C’est en
son sein, dans ses instances régulières, là où les militants se réunissent que
les problèmes posés doivent être évoqués et que des solutions doivent être
trouvées.
La période du Congrès le
permet. Je ne doute pas que, rassemblés, les Socialistes traverseront ce moment
difficile et prépareront l’avenir avec détermination.