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lundi 18 mai 2015

Un parti rassemblé

C’est une semaine pas comme les autres qui s’ouvre pour les militants socialistes.

D’abord, parce qu’ils vont voter pour l’une des 4 motions qui fixera la ligne du Parti Socialiste pour les 3 années à venir.

Sans hésitation, je voterai la motion A présentée par le Premier Secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Je la voterai, parce que c’est une motion de rassemblement.

En effet, après les échecs enregistrés au cours des rendez-vous électoraux de ces derniers mois, le rassemblement est une impérieuse nécessité. Fidèle à Pierre Mauroy pour qui c’était toujours la ligne directrice de son action, j’ai souhaité ce rassemblement des sensibilités différentes mais légitimes.

Je ne serais pas socialiste si je préconisais une pensée unique dans nos rangs. La diversité des points de vue a fait et fera notre force collective.

Je suis donc satisfait de retrouver, parmi les signataires, derrière le Premier Secrétaire du Parti Socialiste, des responsables qui ont parfois exprimé durement leurs réserves vis-à-vis de la politique de François Hollande, au cours des mois écoulés.

Je salue leur sens des responsabilités car, à deux ans des élections présidentielles et législatives, tous les Socialistes ont le devoir de soutenir la politique du Président de la République et de son gouvernement.

C’est d’autant plus facile à faire que cette politique commence à porter ses fruits.

Je reste prudent et ne commente pas davantage aujourd’hui les bons résultats de la croissance. Je reste confiant, convaincu que j’ai toujours été que cette politique de rigueur était la bonne.

L’autre sujet qui retiendra sûrement l’attention des socialistes sera la publication, ce matin, dans un grand quotidien régional, d’une série de commentaires sur le Parti dans le Nord.

Il faut toujours prendre du recul par rapport à ce qui est publié dans la presse. Les journalistes ont pour mission d’informer et j’ai observé, au fil des ans, qu’ils le font généralement avec objectivité.

Néanmoins, il ne faudrait pas que le fonctionnement du PS soit réglé à l’extérieur.

C’est en son sein, dans ses instances régulières, là où les militants se réunissent que les problèmes posés doivent être évoqués et que des solutions doivent être trouvées.

La période du Congrès le permet. Je ne doute pas que, rassemblés, les Socialistes traverseront ce moment difficile et prépareront l’avenir avec détermination.