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vendredi 3 avril 2015

Rassemblons-nous

Ainsi, depuis hier, le Département du Nord est administré par un Président de droite. C’était inscrit dans les résultats des élections départementales, le 29 mars dernier, et même dès le 1er tour du 22 mars.

Un système électoral inique, voulu par des députés manquant d’expérience, contre l’avis du gouvernement, a fixé à 12,5 % des inscrits le nombre de suffrages nécessaires à minima pour prétendre participer au 2ème tour.

La conséquence de ce dispositif aberrant a été l’élimination d’un grand nombre de candidats de gauche dès le soir du 1er tour.

C’est dire que désormais, pour les Socialistes du Nord en particulier, la reconquête est devenue l’objectif prioritaire. Cette reconquête pourra s’appuyer sur le bilan de la gestion socialiste par le Conseil Général du Nord, telle qu’elle fut menée par mes deux successeurs et moi-même au cours des années écoulées.

Le Parti Socialiste va connaître d’autres rendez-vous d’importance au cours de cette année 2015 : les élections régionales en décembre et, surtout, son congrès en juin.

Le congrès, c’est toujours un moment fort de la vie du Parti. Il sera l’occasion de débats. Certains ne manqueront pas de critiquer l’action du gouvernement qui, selon eux, ne serait pas assez « à gauche ».

Si tel était le cas, il faudra m’expliquer pourquoi les trois ministres, candidats dans leurs départements respectifs, ont été élus sans problème. A travers eux, le gouvernement n’a pas été sanctionné.

Il faudra m’expliquer pourquoi ce 29 mars, c’est une écrasante majorité de conseillers départementaux de droite qui a été désignée et non pas des candidats de « la Gauche de la Gauche ».

Soyons collectivement à la hauteur des responsabilités qui nous ont été confiées en 2012. Celles et ceux qui, à l’occasion de ce congrès, pendant les deux mois qui nous en séparent, vont consacrer plus d’énergie à critiquer le gouvernement plutôt qu’à le soutenir, contribueront à affaiblir encore davantage la Gauche.

Plus que jamais, comme l’aurait sûrement clamé Pierre Mauroy, l’heure est au rassemblement.

C’est là la tâche essentielle à laquelle doivent se consacrer les Socialistes.