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vendredi 24 avril 2015

Pourquoi ?

Hier soir, je participais à une réunion au cours de laquelle le représentant d’un organisme de sondage a analysé devant nous les résultats des récentes élections départementales.

Tout a été dit, depuis presque un mois maintenant, sur l’échec des Socialistes à ces élections.

Tout a été dit mais aucune solution n’a été sérieusement avancée pour que, à l’avenir, les électeurs retrouvent la confiance en la Gauche dont ils ont témoigné en mai 2012.

Une question m’occupe l’esprit en permanence : pourquoi ?

Pourquoi y a-t-il autant d’abstentions considérées, après analyse, comme le fait des électeurs de gauche ?

Pourquoi le vote en faveur de l’extrême droite connaît-il une telle progression ?

Pourquoi pour 40 % de ceux qui ont voté et qui ont été interrogés, cette élection départementale a-t-elle été l’occasion de sanctionner la politique du Président et du gouvernement alors que 48 % se sont exprimés en fonction de considérations locales et 12 % seulement pour soutenir la politique nationale ?

Parmi les réponses qu’apportent certains, il en est une que je récuse : le gouvernement ne prendrait pas des mesures de gauche.

Je ne vais pas énumérer ici toutes les dispositions arrêtées depuis bientôt 3 ans qui traduisent clairement la différence entre la Gauche et la Droite. D’ailleurs, il suffit de regarder le vote des Députés de droite : ils s’opposent systématiquement à tout ce que propose le gouvernement, à de très rares exceptions près.

Il apparaît clairement de l’analyse considérée que les électeurs de François Hollande, 44 % d’entre eux, se sont abstenus.

Si, comme je le disais, aucune solution n’a été avancée pour contrecarrer cette situation, je pense quand même que le Parti Socialiste ne joue pas le rôle qui devrait être le sien quand il est au pouvoir.

Ce n’est pas nouveau. Depuis 1981, il en aura été ainsi : le gouvernement et le Président sont les seuls à communiquer et, qui plus est, ils ne le font pas toujours sans erreur.

C’est au Parti, à ses responsables, à ses militants, à tous les niveaux, de la section de base jusqu’à la direction nationale qu’il incombe encore et toujours, d’expliquer et de valoriser les initiatives du gouvernement.

Encore faudrait-il que celles et ceux qui s’expriment publiquement le fassent dans ce sens et qu’ils cessent de manifester des réserves, voire des oppositions à la politique conduite par le Président de la République.

Mais cela est un autre débat.