Je ne
connaissais pas cette émission de Canal +, le dimanche, intitulée « le
Supplément ».
Hier,
François Hollande en était l’invité. Ce genre de programme, style « téléréalité »
ou « people », ne contribue pas toujours à donner une image positive
de la vie publique. Aussi, je m’attendais au pire.
Je m’étais
trompé et c’est tant mieux : François Hollande a parfaitement maîtrisé le
déroulement et le contenu de la diffusion.
Certes, il
a fallu subir quelques interventions « décoiffantes » de prétendus
humoristes ou des reportages réalisés sur des thèmes particulièrement
préoccupants : l’extrême-droite ou la place des religions dans notre
société laïque.
Sur ces
sujets et sur beaucoup d’autres, répondant sans langue de bois aux questions
posées par l’animatrice de l’émission, le Président de la République a dit et
redit sa détermination à lutter contre le chômage et à améliorer le pouvoir d’achat
des Français.
A la suite
de cette émission, quelques commentateurs toujours bien intentionnés s’employaient
à dénoncer l’absence d’annonces.
Pour eux,
lorsque le Président de la République s’exprime, ce devrait être forcément pour
évoquer un nouveau projet. Ils ne peuvent pas intégrer que la parole
présidentielle consiste aussi à expliquer le pourquoi d’une politique.
« Un
morceau avalé n’a plus de goût » dit-on lorsque l’on constate qu’une
mesure positive et progressiste a été prise et ne retient plus l’attention de l’opinion
dans les jours qui suivent sa mise en œuvre.
Et puis il
y a ceux qui continuent de « savonner la planche » sur laquelle ils
se trouvent. Je veux parler de ces pseudos responsables de gauche, communément
appelés frondeurs qui privilégient la recherche d’une présence médiatique plutôt
que de soutenir le gouvernement.
Il appartiendra
aux militants socialistes, à l’occasion du Congrès de juin prochain, de
dénoncer ces comportements suicidaires en soutenant, par leurs choix, la ligne
proposée par la direction du Parti Socialiste.
Dans le
contexte difficile que nous connaissons, c’est le seul moyen de servir la France
et la République.